Il Suffira D'Un Duc. Bianca Blythe
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Название: Il Suffira D'Un Duc

Автор: Bianca Blythe

Издательство: Tektime S.r.l.s.

Жанр: Историческая литература

Серия:

isbn: 9788835432692

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СКАЧАТЬ Il y a un bon moment que vous avez réfléchi à tout ceci.

      — J’en ai rêvé toute éveillée. Et à présent, grâce à de généreux paiements, cela se réalisera, dit Maman en lançant un regard reconnaissant vers la bonne et en applaudissant. Oh, pensez au mariage que nous allons organiser pour vous. Toute la société y assistera.

      — Parce qu’ils auront peine à croire que le duc et moi nous mariions jamais.

      — Votre impopularité ne sera plus qu’un lointain souvenir, dit Maman d’une voix débordant de confiance.

      Margaret fronça les sourcils.

      Maman était impossible. Depuis que Papa les avaient rendus riches, Maman avait voulu marier Margaret à un excellent parti. Malheureusement, il semblait plus facile que Papa invente quelque chose et, à partir de cela, crée une entreprise toute entière, que pour Maman de piéger un beau-fils possédant un titre. Clairement, Maman ne devrait pas viser un duc. Même les plus expérimentées des mères marieuses devaient hésiter devant cet objectif.

      — Vous perdrez votre poste si vous faites cela, dit Margaret à la bonne. Je le raconterai au duc.

      — Son futur est assuré, dit Maman avec précipitation en hochant la tête vers la bonne. Notre résidence peut toujours être plus étincelante.

      La mère de Margaret ouvrit son réticule en brocart de velours et en sortit un pot. Maman enleva le couvercle et une senteur florale agréable se diffusa dans la pièce.

      — Ce parfum ne me calmera pas, dit Margaret.

      — Très chère, ce ne sont pas de vos émotions dont je me soucie.

      Maman voleta dans la pièce, passant du lit à baldaquin à la méridienne.

      Elle répandit quelque chose en chantonnant.

      Margaret écarquilla les yeux.

      — Êtes-vous en train de répandre des pétales de rose ?

      — Je pensais que c’était évident, dit Maman. Mieux vaut rendre cela romantique, ma chère.

      C’était insensé.

      Margaret lutta contre la tentation de hurler. Selon toute vraisemblance, cela lui vaudrait uniquement d’être bâillonnée. En outre, cet étage était désert, et le bruit des festivités avait pratiquement causé des vibrations.

      Elle pourrait peut-être retirer ces liens. C’était peu probable, mais pour l’instant, c’était son seul espoir.

      — Vous souhaitez qu’elle garde ses vêtements ? demanda la bonne.

      — La réponse est oui. De toute évidence, s’exclama Margaret.

      — Une déchirure suffira, dit Maman.

      — Bien sûr.

      La bonne déchira le corsage de la robe de bal de Margaret avec efficacité.

      — Vous n’êtes pas obligée de faire cela, Maman, supplia Margaret. Ce plan ne marchera pas. Ce n’est pas le bon moyen pour me marier. Et nous pourrions simplement partir. Personne ne le saura. Et je ferai davantage d’efforts – je le promets.

      Maman pinça les lèvres, puis marcha d’un pas décidé vers Margaret.

      Margaret reprit espoir.

      Maman allait peut-être vraiment la libérer. Peut-être que tout se passerait bien.

      Au lieu de cela, Maman retira les épingles des cheveux de Margaret. Elle retira un peigne de son réticule et lui lissa les cheveux.

      Ses yeux s’éclairèrent, et elle pinça les joues de Margaret.

      — Beaucoup mieux. Vous avez l’air très indécente, comme si l’on venait de vous ravir.

      Puis Maman se retourna et sortit de la pièce avec la bonne.

      Margaret fut seule.

      Elle avait toujours su que Maman était enthousiaste à l’idée de la marier, mais elle n’avait pas réalisé qu’elle se résoudrait à cela. N’aurait-elle pas dû s’y attendre ? Maman n’avait-elle pas soudoyé quelqu’un pour l’assister quand le marquis de Metcalfe avait ouvertement cherché une épouse ?

      La gorge de Margaret se teinta de nausée.

      Si seulement elle avait travaillé plus dur afin de trouver un mari cette saison. La prochaine fois que quelqu’un de même vaguement convenable montrerait le moindre intérêt pour elle, Margaret jurait de l’épouser.

      Elle n’aurait probablement même pas ma chance de le faire. Margaret serait perdue une fois qu’elle serait découverte dans le lit du duc.

      Son cœur trembla, et elle étudia son nouvel environnement.

      Du tissu vert foncé habillait les murs, comme s’il avait été choisi pour s’assortir avec l’habit de chasse du duc. De lourds meubles des siècles passés garnissaient la pièce. Des bustes royaux d’empereurs romains étaient perchés sur la table. Clairement, la personne qui les y avait placés n’avait pas prévu que des femmes puissent être trainées dans cette pièce par leurs mères marieuses.

      En matière de literie, celui-ci surpassait les autres par sa somptuosité. Les coussins possédaient une plaisante densité de plumes, et le cordage du sommier ne s’affaissait pas de façon intolérable. La courtepointe était confortablement moelleuse, et aucune brise de soufflait à travers la fenêtre. Le duc avait le bon nombre d’oreillers, et sa literie était convenablement douce. Aucun doute, les nuages pourraient en prendre exemple.

      Mais en dépit de la texture soyeuse, le cœur de Margaret tambourinait toujours, comme si elle était une criminelle en fuite, et pas allongée sur l’un des lits les plus luxueux de Grande-Bretagne.

      Margaret méprisait la danse, mais elle n’avait que peu d’envie de passer toute la durée du bal ici. Elle songea avec envie à la nourriture alignée sur la table de banquet. Geneviève et Juliette se demanderaient probablement où elle était.

      À un moment donné, le duc de Jevington entrerait dans la pièce, et tout se passerait horriblement.

      Margaret continua à tirer sur ses liens.

      Malheureusement, ils ne montrèrent aucun signe de faiblesse.

      Chapitre Deux

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