Roulette Russe. May Freighter
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Название: Roulette Russe

Автор: May Freighter

Издательство: Tektime S.r.l.s.

Жанр: Детская проза

Серия:

isbn: 9788835432364

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СКАЧАТЬ mots lui manquaient, elle était confuse.

      - Réponds-lui, siffla Rick en lui tirant la tête en arrière.

      - Je ne sais pas, c’était un accident.

      Dans sa frustration, Rick la secoua.

      - Je te viderai de tout ton sang, si tu ne me donnes pas la bonne réponse !

      Son partenaire avait sorti son téléphone et tapait quelque chose sur l'écran.

      - Elle n’a pas beaucoup d’informations à nous donner, mais elle pourrait nous être utile pour autre chose.

      Rick fit glisser ses doigts le long de ses bras, approchant son ongle de sa jugulaire.

      - Est-ce que je peux m’amuser ?

      Son influence sur elle s’était estompée et Helena fixait le côté de sa tête.

      - Tu peux te nourrir, mais va pas trop loin. Nous pourrions en tirer un bon prix plus tard.

      Tout son corps frissonna en voyant le sourire de Rick s’élargir. Elle n’en savait pas assez sur le lien, elle ne pouvait donc pas utiliser cette information à son avantage. Elle ne savait pas grand-chose sur Lucious, Alexander et leurs projets.

      Helena gémit. Son mal de tête s’était transformé en un bourdonnement constant. En fermant les yeux, elle fit une prière pour que Michael fasse son apparition et lui annonce de bonnes nouvelles.

      Le patron les regarda un instant avant de retourner son attention vers son téléphone.

      - Tu as deux minutes.

      Il sortit à grands pas de la pièce sans dire un mot de plus. Le patron de Rick dissipa, elle se mit à regretter son comportement. Elle regarda la porte se refermer, souhaitant qu’il revienne bientôt.

      Rick sortit un couteau suisse de la poche de son jeans. Une étincelle brillait dans ses iris alors qu'il ouvrait la lame.

      Helena ferma les yeux. Elle refusait d’être sa marionnette. La pointe métallique froide effleura sa joue.

      - Si tu n'ouvres pas les yeux, je lacèrerai ton joli petit visage.

      Elle hésita. Elle sentait toujours la piqûre de la pointe de la lame contre sa joue. Elle serra des dents et ouvrit les paupières. Une seconde de contact visuel avait suffi pour la faire retomber sous son emprise.

      - Bien ! Ne bouge pas.

      Son corps refusait de bouger et elle se réprimanda d'être aussi faible.

      Un à un, les boutons de son chemisier sautèrent. Le dernier arraché, il écarta le tissu de sa poitrine. Ses yeux scintillaient comme ceux d’un enfant déballant un cadeau de Noël. Il examina sa poitrine et sa respiration s’accéléra.

      Peu importait ses efforts, elle n'arrivait pas à sortir de son emprise mentale. Il fit une petite entaille dans sa peau pâle. Du sang monta à la surface et se mit à couler sur ses petits seins, tachant son soutien-gorge. Il fit glisser le côté plat de la lame le long de sa poitrine, séduit par le doux parfum de son sang.

      Elle était certaine qu’il n’était pas du tout attiré par la vue de sa poitrine.

      Son emprise mentale disparut et elle fut en mesure de reprendre le contrôle de ses membres. Ses hanches se rétractèrent lorsque le couteau descendit vers ses hanches. Le métal s'enfonça dans sa peau. Elle laissa échapper un cri d'agonie.

      Le patron refit son apparition en criant :

      - Je croyais t'avoir dit de te nourrir et rien d'autre.

      Rick retira sa lame.

      - Cette salope n'est pas facile à contrôler. Si je ne la regarde pas droit dans les yeux, elle arrive à rompre l'hypnose.

      - Ce n’est pas mon problème, grogna l’homme. Laisse-la tranquille jusqu'à ce qu'il vienne la chercher. On doit se préparer.

      Grognant dans sa barbe, Rick lécha le sang sur la lame et poussa un gémissement de satisfaction. Il lança un regard fugitif dans sa direction, puis rangea son couteau et sortit de la pièce avec son partenaire.

      Elle avait la bouche sèche. Elle examina son entaille. Des lignes rouge foncé coulaient le long de ses côtes. Elle reposa sa tête contre le mur, se concentrant sur le plafond blanc pour empêcher que la nausée ne fasse remonter sa bile.

      Qu'est-ce que je vais faire ? Personne ne sait où je suis, pensa-t-elle.

      - Ce n’est pas vrai, répondit une voix métallique sur sa droite.

      Elle se tourna en poussant un grognement. Elle avait très mal à la tête, comme si elle avait reçu un coup de marteau au visage. Son ange gardien se tenait à un mètre d'elle, il avait des traits anguleux entourés d’une longue crinière de cheveux raides dorés.

      - Où étais-tu passé ?

      Michael inclina la tête pour s'excuser.

      - Je sais, j'aurais dû venir plus tôt. Je voulais savoir qui ils avaient contacté, alors j'ai suivi…

      Il se précipita vers elle sans finir sa phrase. Sa main plana sur ses blessures. Il serra des dents.

      - Tu es blessée.

      - Je vais bien, mais comment tu vas …

      Elle n’avait pas fini sa phrase. Cette situation était comique. Il était là, mais il ne pouvait pas la sauver. Sa présence fantomatique le forçait à n’être qu’un observateur dans son royaume. Même s’il l’avait voulu, il n’aurait pas pu intervenir. Ils le savaient tous les deux.

      - Il viendra, soupira Michael.

      - Et si je ne veux pas le voir ?

      - Helena, tu sais ce qui va t’arriver si tu ne sors pas d’ici.

      Elle arqua un sourcil.

      - Tu l'as insulté il y a quelques heures, qu'est-ce qui a changé ?

      - S'il pouvait te sortir d'ici, je serais prêt à changer ma terminologie.

      Helena renifla. Décidément, ce n’était pas son jour.

      Le journal

      Cinq jours avant…

      Le dernier carton fermé, Helena s'étira pour soulager la douleur au bas de son dos. Elle essuya son front en sueur et inspecta sa chambre : un océan de cartons et de valises.

      Après une dernière vérification, elle ferma les yeux. Le rythme des battements de son cœur la confortait. De joyeux souvenirs se confondaient avec l'odeur familière des bougies parfumées à la rose posées sur le rebord de sa fenêtre. Du rez-de-chaussée, les voix étouffées de sa mère et de Richard naviguaient vers sa chambre. C'était ici qu'elle avait grandi et cette maison allait СКАЧАТЬ