A fond de cale. Майн Рид
Чтение книги онлайн.

Читать онлайн книгу A fond de cale - Майн Рид страница 7

Название: A fond de cale

Автор: Майн Рид

Издательство: Bookwire

Жанр: Книги для детей: прочее

Серия:

isbn: 4064066083458

isbn:

СКАЧАТЬ que j'avais chez mon oncle changea bientôt mes idées sur cette matière, et j'en vins à trouver que la dimanche ne différait des autres jours que par le plaisir dont il était rempli.

      Toutefois, l'un de ces dimanches fut loin d'être agréable; je ne crois pas même avoir passé dans toute ma vie une journée aussi pénible, et où la mort m'ait approché de plus près.

       Table des matières

      Le récif.

      Nous étions au mois de mai, c'était un dimanche; l'un des plus beaux dont j'aie gardé le souvenir. Le soleil brillait partout, et les oiseaux remplissaient l'air de leurs chansons joyeuses. Le doux tirelire de l'alouette se mêlait à la voix plus sonore de la grive et du merle, et le coucou, volant sans cesse d'un buisson à l'autre, faisait retentir les champs de son cri d'appel, fréquemment répété. Un doux parfum d'amande s'échappait de l'aubépine, et la brise était juste assez forte pour l'entraîner dans l'air. Avec ses haies fleuries, ses champs de blé verdoyants, ses prés émaillés d'orchis et de boutons d'or, ses nids d'oiseaux, ses bruits joyeux, la campagne aurait été bien attrayante pour la plupart des petits garçons de mon âge; mais la plaine liquide, où le ciel bleu se réfléchissait comme dans un vaste miroir, et dont le soleil faisait étinceler la surface était pour moi bien autrement séduisante; ses vagues me paraissaient plus belles que les sillons où la brise courbait la pointe des blés, son murmure charmait plus mon oreille que les chants de la grive ou de l'alouette, et je préférais son odeur particulière au parfum des violettes et des roses.

      C'est pourquoi lorsque, ayant quitté ma chambre, je jetai les yeux sur cette mer étincelante, je n'aspirai plus qu'à me poser sur ses ondes et à voguer sur ses flots. Pour satisfaire ce désir, dont je ne saurais vous exprimer la force, je n'attendis pas même que l'on eût déjeuné; je pris en cachette un morceau de pain, et je sortis en toute hâte pour me diriger vers la grève.

      J'eus cependant assez d'empire sur moi-même pour ne quitter la ferme qu'à la dérobée; j'avais pour qu'on ne m'empêchât de réaliser mes vœux: mon oncle pouvait me rappeler, m'ordonner quelque chose, ne pas vouloir que je m'éloignasse de la maison; car s'il me permettait le dimanche de courir dans les champs, il ne voulait pas que je me promenasse en bateau, et me l'avait défendu de la manière la plus positive.

      Il en résulta qu'au lieu de suivre l'avenue et d'aller par la grande route, je pris un sentier qui me conduisit au rivage en faisant un détour.

      Je ne rencontrai personne de connaissance, et j'arrivai sur la grève sans avoir été vu par aucun de ceux que mes démarches pouvaient intéresser.

      En arrivant à l'endroit où les bateaux d'Henry étaient toujours amarrés, je vis tout de suite que la yole était prise; mais il restait le petit canot qui était à mon service. C'était ce que je désirais; car précisément, ce jour-là, j'avais formé le dessein de faire une grande excursion.

      J'entrai dans l'esquif; probablement on ne l'avait pas employé depuis quelques jours, car il y avait au fond une assez grande quantité d'eau; mais je trouvai par bonheur un vieux poêlon qui servait d'écope à Henry, et après avoir travaillé pendant huit ou dix minutes, mon batelet me parut suffisamment asséché pour ce que j'en voulais faire. Les rames étaient sous un hangar attenant à la maison d'Henry Blou, située à peu de distance; j'allai les prendre, comme je faisais toujours, sans avoir besoin d'en demander la permission, que j'avais une fois pour toutes.

      Le fond de la mer est, dans notre baie, d'un blanc pur, avec des reflets argentés, sur lequel se détachent les objets les plus minces, et je distinguais parfaitement de petits crabes, à peine aussi larges qu'une pièce d'or, qui se poursuivaient les uns les autres, ou qui couraient sur le sable, afin d'y trouver les menues créatures dont ils voulaient déjeuner. Puis c'étaient de larges plies, de grands turbots, des masses de petits harengs, des maquereaux à la robe bleue et changeante, et d'énormes congres de la taille du boa, qui tous étaient en quête de leurs proies respectives.

      Il est rare que sur nos côtes la mer soit aussi calme; et cette belle journée paraissait faite pour moi; car, ayant l'intention, comme je l'ai dit plus haut, de faire une assez grande course, je ne pouvais espérer un temps plus favorable.

      «À quel endroit vouliez-vous donc aller?» me demandez-vous. C'est justement ce que je vais vous dire.

      À peu près à trois milles6 de la côte, où, s'apercevant du rivage, se trouvait une île excessivement curieuse. Quand je dis une île, ce n'était pas même un îlot; mais un amas de rochers d'une étendue fort restreinte, et qui dépassaient à peine la surface de la mer; encore fallait-il que la marée fût basse; car autrement les vagues en couvraient le point le plus élevé. On n'apercevait alors qu'une perche se dressant au-dessus de l'eau à une faible hauteur, et que surmontait une espèce de boule, ou plutôt de masse oblongue dont je ne m'expliquais pas la forme. Cette perche avait été plantée là pour désigner l'écueil aux petits navires qui fréquentaient nos parages, et qui sans cela auraient pu se briser sur le récif.

      Конец ознакомительного фрагмента.

      Текст предоставлен ООО «ЛитРес».

      Прочитайте эту книгу целиком, купив полную легальную версию на ЛитРес.

      Безопасно оплатить книгу можно банковской картой Visa, MasterCard, Maestro, со счета мобильного телефона, с платежного терминала, в салоне МТС или Связной, через PayPal, WebMoney, Яндекс.Деньги, QIWI Кошелек, бонусными картами или другим удобным Вам способом.

/9j/4AAQSkZJRgABAgAAAQABAAD/2wBDAAgGBgcGBQgHBwcJCQgKDBQNDAsLDBkSEw8UHRofHh0a HBwgJC4nICIsIxwcKDcpLDAxNDQ0Hyc5PTgyPC4zNDL/2wBDAQkJCQwLDBgNDRgyIRwhMjIyMjIy MjIyMjIyMjIyMjIyMjIyMjIyMjIyMjIyMjIyMjIyMjIyMjIyMjIyMjIyMjL/wAARCBLAC7gDASIA AhEBAxEB/8QAHwAAAQUBAQEBAQEAAAAAAAAAAAECAwQFBgcICQoL/8QAtRAAAgEDAwIEAwUFBAQA AAF9AQIDAAQRBRIhMUEGE1FhByJxFDKBkaEII0KxwRVS0fAkM2JyggkKFhcYGRolJicoKSo0NTY3 ODk6Q0RFRkdISUpTVFV СКАЧАТЬ