The Huguenot: A Tale of the French Protestants. Volumes I-III. G. P. R. James
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Название: The Huguenot: A Tale of the French Protestants. Volumes I-III

Автор: G. P. R. James

Издательство: Bookwire

Жанр: Языкознание

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isbn: 4064066128708

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СКАЧАТЬ I know not whether you remember saying one day, after we had visited together the school instituted by our noble acquaintance Guicciardini, "that whether it succeeded or failed, the endeavour to do good ought to immortalize him." Perhaps you have forgotten the words, but I have not.

      Allow me, ere I end this long epistle, to add something in regard to the truth of the representations made in the work, and the foundation on which the story rests. If you will look into the curious "Mémoires Historiques sur la Bastille," published in 1789 (vol. i., page 203), you will find some of the bare facts, as they are stated in the Great Register of the Bastille, on which the plot of the tale that follows entirely hinges.

      Of course I cannot forestall my story by alluding more particularly to those facts; and I have only further to say on that subject, that for many reasons I have altered the names inserted in the Great Register. I have also taken the same liberty with regard to the scenes of many events which really occurred, placing in Poitou what sometimes took place in Dauphiny, sometimes in Provence. Nor have I felt myself bound in all instances to respect the exact dates, having judged it expedient to bring many events within a short compass which were spread over a greater space of time. I have endeavoured, however, to represent most accurately, without prejudice or favour, the conduct of the French Catholics to French Protestants, and of Protestants to Catholics, during the persecutions of the seventeenth century. My love and esteem for many excellent Catholics--priests as well as laity--would prevent me, I believe, from viewing the question of the revocation of the edict of Nantes, and the consequences thereof, with a prejudiced eye; and when I read the following passages in the writings, not of a Protestant, but of a sincere Catholic, I am only inclined to doubt whether I have not softened the picture of persecution.

      "Il restait peu à faire pour exciter le zèle du roi contre une religion solemnellement frappée des plus éclatans anathèmes par l'église universelle, et qui s'en était elle-même frappée la première en se séparant de tout l'antiquité sur des points de foi fondamentaux.

      "Le roi était devenu dévot, et dévot dans la dernière ignorance. A la dévotion se joignit la politique. On voulut lui plaire par les endroits qui le touchaient le plus sensiblement, la dévotion et l'autorité. On lui peignit les Huguenots avec les plus noires couleurs; un état dans un état, parvenu à ce point de licence à force de désordres, de révoltes, de guerres civiles, d'alliances étrangères, de résistance à force ouverte contre les rois ses prédécesseurs, et jusqu'à lui-même réduit à vivre en traité avec eux. Mais on se garda bien de lui apprendre la source de tant de maux, les origines de leurs divers dégrès et de leurs progrès, pourquoi et par qui les Huguenots furent premièrement armés, puis soutenus, et surtout de lui dire un seul mot des projets de si longue main pourpensés, des horreurs et des attentats de la ligue contre sa couronne, contre sa maison, contre son père, son aïeul, et tous les siens.

      "On lui voila avec autant de soin ce que l'évangile, et d'après cette divine loi les apôtres, et tous les pères et leur suite, enseignent la manière de prêcher Jésus Christ, de convertir les infidèles et les hérétiques, et de se conduire en ce qui regarde la religion. On toucha un dévot de la douceur de faire, aux dépens d'autrui, une pénitence facile qu'on lui persuada sure pour l'autre monde. * * * * *

      "Les grands ministres n'étaient plus alors. Le Tellier au lit de la mort, son funeste fils était le seul qui restât, car Seignelay ne faisait guère que poindre. Louvois, avide de guerre, atterré sous le poids d'une trève de vingt ans, qui ne faisait presque que d'être signée, espéra qu'un si grand coup porté aux Huguenots réunirait tout le Protestantisme de l'Europe, et s'applaudit en attendant de ce que le roi ne pouvant frapper sur les Huguenots que par ses troupes, il en serait le principal exécuteur, et par là de plus en plus en crédit. L'esprit et le génie de Madame de Maintenon, tel qu'il vient d'être représenté avec exactitude, n'était rien moins que propre, ni capable d'aucune affaire au-delà de l'intrigue. Elle n'était pas née ni nourrie à voir sur celle-ci au-delà de ce qui lui en était presenté, moins encore pour ne pas saisir avec ardeur une occasion si naturelle de plaire, d'admirer, de s'affermir de plus en plus par la dévotion. Qui d'ailleurs eût su un mot de ce qui ne se délibérait qu'entre le confesseur, le ministre alors comme unique, et l'épouse nouvelle et chérie; et qui de plus eût osé contredire? C'est ainsi que sont menés à tout, par une voie ou par une autre, les rois qui, par grandeur, par défiance, par abandon à ceux qui les tiennent, par paresse ou par orgueil, ne se communiquent qu'à deux ou trois personnes, et bien souvent à moins, et qui mettent entre eux et tout le reste de leurs sujets une barrière insurmontable.

      "La revocation de l'édit de Nantes, sans le moindre prétexte et sans aucun besoin, et les diverses proscriptions plutôt que déclarations qui la suivirent, furent les fruits de ce complot affreux qui dépeupla un quart du royaume; qui ruina son commerce; qui l'affaiblit dans toutes ses parties; qui le mit si longtemps au pillage public et avoué des dragons; qui autorisa les tourmens et les supplices dans lesquels ils firent réellement mourir tant d'innocens de tout sexe par milliers; qui ruina un peuple si nombreux; qui déchira un monde de familles; qui arma les parens contre les parens pour avoir leur bien et les laisser mourir de faim; qui fit passer nos manufactures aux étrangers, fit fleurir et regorger leurs états aux dépens du nôtre, et leur fit bâtir de nouvelles villes; qui leur donna le spectacle d'un si prodigieux peuple proscrit, nu, fugitif, errant sans crime, cherchant asile loin de sa patrie; qui mit nobles, riches, vieillards, gens souvent très-estimés pour leur piété, leur savoir, leur vertu, des gens aisés, faibles, délicats, à la ruine, et sous le nerf très-effectif du comité, pour cause unique de religion; enfin qui, pour comble de toutes horreurs, remplit toutes les provinces du royaume de parjures et de sacrilèges, où tout retentissait de hurlemens de ces infortunées victimes de l'erreur, pendant que tant d'autres sacrifiaient leur conscience à leurs biens et à leur repos, et achetaient l'un et l'autre par des abjurations simulées, d'où sans intervalle on les traînait à adorer ce qu'ils ne croyaient point, et à recevoir réellement le divin corps du saint des saints, tandis qu'ils demeuraient persuadés qu'ils ne mangeaient que du pain qu'ils devaient encore abhorrer. Telle fut l'abomination générale enfantée par la flatterie et par la cruauté. De la torture à l'abjuration, et de celle-ci à la communion, il n'y avait pas souvent vingt-quatre heures de distance, et leurs bourreaux étaient leurs conducteurs et leurs témoins. Ceux qui, par la suite, eurent l'air d'être changés avec plus de loisir, ne tardèrent pas par leur fuite ou par leur conduite à démentir leur pretendu retour."--St. Simon, vol. xiii. p. 113. ed. 1829.

      I have now nothing further to say, my dear Lord Clinton, but to beg your pardon for having already said so much, and to express a hope that you and the public will deal leniently by that which is now offered to you, with the highest respect and esteem, by

      Yours most faithfully,

      G. P. R. James.

      Fair Oak Lodge, Petersfield. 17th Nov. 1838.

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