Prestation de Serment. Джек Марс
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Название: Prestation de Serment

Автор: Джек Марс

Издательство: Lukeman Literary Management Ltd

Жанр: Триллеры

Серия:

isbn: 9781094311203

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СКАЧАТЬ ils pourraient se mettre d’accord sur certaines choses. Mais s’il y avait jamais eu un moment où Luke avait vraiment eu besoin de son aide, c’était maintenant.

      Un gros nuage blanc flottait lentement à l’horizon.

      « S’il vous plaît, » dit Luke au nuage.

      Un instant plus tard, des coups de feu commencèrent à retentir.

      CHAPITRE DEUX

      Brown se trouvait dans la petite salle de contrôle, juste à côté de la cuisine.

      Sur la table derrière lui, étaient posés un fusil M16 et un Beretta neuf millimètres semi-automatique, entièrement chargés. Il y avait également trois grenades, un masque et un walkie-talkie Motorola noir.

      Six petits écrans télé étaient accrochés au mur au-dessus de la table. Les images étaient en noir et blanc. Chaque écran reproduisait des images en temps réel enregistrées par des caméras positionnées à des endroits stratégiques un peu partout dans la maison.

      D’ici, Brown pouvait voir l’extérieur des portes coulissantes en verre, ainsi que le haut de la rampe qui menait au ponton ; le ponton et l’accès depuis la baie ; l’extérieur de la porte renforcée en acier sur le côté de la maison ; le vestibule derrière cette porte ; le couloir à l’étage et la fenêtre qui faisait face à la rue ; et pour finir, la salle sans fenêtre où la femme et le fils de Luke Stone étaient assis, attachés à leurs chaises, la tête couverte d’une cagoule.

      Il était impossible de prendre cette maison par surprise. Avec le clavier, il prit le contrôle manuel de la caméra qui se trouvait sur le ponton. Il la releva légèrement pour voir le bateau de pêche qui se trouvait dans la baie, et il zooma. Il repéra trois policiers avec des gilets pare-balles, occupés à remonter l’ancre. Dans une minute, le bateau allait foncer vers le ponton.

      Brown passa à la caméra qui se trouvait sur le porche arrière. Il la fit tourner pour montrer le côté de la maison. Il ne pouvait pas voir plus que la calandre avant de la camionnette garée de l’autre côté de la rue. Mais ce n’était pas grave. Il avait un homme positionné à la fenêtre à l’étage, avec la camionnette en ligne de mire.

      Brown soupira. Il supposait que la chose correcte à faire, ce serait d’appeler ces policiers par radio et de leur dire qu’il savait ce qu’ils préparaient. Il pourrait amener la femme et le garçon en bas, et les mettre juste devant les portes coulissantes en verre afin qu’ils soient bien en vue.

      Plutôt que de commencer par une fusillade et un bain de sang, il pourrait tout de suite passer aux négociations. Il se pourrait même que cela sauve quelques vies.

      Il se sourit à lui-même. Mais ça gâcherait tout le plaisir, non ?

      Il regarda l’image du vestibule. Il avait trois hommes à l’étage du bas, les deux barbus et un homme qu’il appelait l’Australien. Un homme couvrait la porte en acier, et deux hommes couvraient les portes coulissantes en verre. Ces portes et le porche à l’extérieur étaient leurs points les plus vulnérables. Mais il n’y avait aucune raison que les policiers arrivent aussi loin.

      Il tendit la main derrière lui et prit le walkie-talkie.

      « Monsieur Smith ? » dit-il à l’homme accroupi près de la fenêtre ouverte à l’étage.

      « Monsieur Brown ? » répondit une voix, sur un ton sarcastique. Smith était encore assez jeune pour trouver que les surnoms étaient quelque chose de marrant. Sur l’écran télé, Smith fit un petit signe de la main.

      « Qu’est-ce que fait la camionnette ? »

      « Elle bouge pas mal. On dirait qu’ils font la fête là-dedans. »

      « OK. Gardez les yeux ouverts. Surtout ne laissez personne… je répète… Ne laissez personne atteindre le porche. Je n’ai pas besoin que vous me teniez au courant. Vous avez l’autorisation de tirer. C’est compris ? »

      « C’est compris, » dit Smith. « Feu à volonté. »

      « C’est bien ça, » dit Brown. « On se retrouvera peut-être en enfer. »

      À ce moment-là, il entendit le bruit d’un véhicule lourd venant de la rue. Brown se baissa, se faufila jusqu’à la cuisine et s’accroupit près de la fenêtre. Dehors, une voiture blindée s’arrêta devant la maison. La lourde porte s’ouvrit et des hommes portant des gilets pare-balles commencèrent à en sortir.

      Une seconde s’écoula. Deux secondes. Trois. Huit hommes étaient maintenant dans la rue.

      Smith ouvrit le feu depuis l’étage.

      Tac-tac-tac-tac-tac-tac-tac.

      La puissance des coups de feu fit trembler le plancher.

      Deux policiers tombèrent directement au sol. D’autres se mirent à l’abri dans la voiture ou derrière. Trois hommes sortirent de la camionnette Verizon. Smith leur tira dessus. L’un d’entre eux, pris sous une pluie de balles, se contorsionna un moment dans la rue.

      « Excellent, monsieur Smith, » dit Brown dans le Motorola.

      Un des policiers avait déjà traversé la moitié de la rue avant d’être descendu. Il rampait maintenant vers le trottoir, en espérant peut-être atteindre les buissons devant la maison. Il portait un gilet pare-balles. Il était probablement touché, mais il pouvait encore être une menace.

      « Il y en a un au sol qui continue à avancer ! Je veux que tu le mettes hors d’état de nuire. »

      Presque immédiatement, une pluie de balles s’abattit sur l’homme, faisant tressaillir son corps. Brown vit la balle fatale au ralenti. Elle toucha l’homme à la nuque, entre le haut du gilet pare-balles et le bas du casque. Une giclée de sang remplit l’air et l’homme resta complètement immobile.

      « Joli tir, monsieur Smith. Très joli. Maintenant, gardez-les à distance. »

      Brown se faufila à nouveau jusqu’à la salle de contrôle. Le bateau de pêche s’approchait du ponton. Mais avant même qu’il l’ait atteint, des hommes commencèrent à sauter du bateau.

      « Mettez vos masques, en bas ! » dit Brown. « Incursion par les portes coulissantes. Préparez-vous à riposter. »

      « Affirmatif, » répondit une voix.

      Les envahisseurs prirent position sur le ponton. Ils tenaient des boucliers balistiques et se dissimulaient derrière. Un homme se redressa et leva un pistolet à gaz lacrymogène. Brown tendit la main vers son propre masque et regarda le projectile voler en direction de la maison. Il heurta les portes en verre, les traversa et finit sa course dans la pièce principale.

      Un autre homme se redressa et envoya une autre cartouche. Puis un troisième homme en envoya encore une autre. Toutes les cartouches à gaz lacrymogène traversèrent la vitre et finirent dans la maison. Les portes vitrées avaient disparu. Sur l’écran de Brown, la zone près du vestibule commença à se remplir de fumée.

      « Quelle est la situation en bas ? » dit Brown. Quelques secondes s’écoulèrent.

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