Un Baiser pour des Reines . Морган Райс
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Читать онлайн книгу Un Baiser pour des Reines - Морган Райс страница 14

СКАЧАТЬ malgré les petites vagues que son roulis produisait et qui claquaient contre elle alors qu'elle approchait.

      Finalement, ses doigts trouvèrent le bois de la coque et cherchèrent des prises comme quelqu'un d'autre aurait pu le faire en escaladant une paroi rocheuse. Rose avançait lentement car elle ne voulait pas produire de sons. Elle essayait même de faire taire ses pensées pour qu'elles ne signalent pas sa présence aux occupants du navire doués de pouvoirs magiques.

      Elle leva suffisamment la tête pour voir un garde marcher sur le pont. Elle se baissa puis écouta le rythme de ses pas pour le laisser passer. Elle ne bougea toujours pas mais attendit jusqu'à ce qu'il soit passé deux fois de plus afin de s'imprégner de son rythme. Une personne moins aguerrie se serait peut-être ruée sur le pont la première fois et aurait été prise. Rose avait appris quand il fallait se montrer patient.

      La troisième fois que le garde passa, elle se glissa après lui en laissant tomber de sa manche une longueur de garrot. L'homme était plus grand qu'elle mais Rose en avait l'habitude. Elle lui passa rapidement le fil autour de la gorge, le serra brusquement et fermement puis lui enfonça un genou dans le dos pour qu'il tombe. Il n'eut pas le temps de crier car le fil coupa profondément et ne laissa échapper qu'une brève exclamation de surprise.

      Rose jeta le corps du garde à l'eau en essayant de le faire aussi discrètement as possible. C'était une honte de devoir tuer un homme qui n'était pas sa cible mais le passage de l'homme était trop fréquent pour qu'elle soit sûre de pouvoir s'échapper quand il le faudrait. Elle rangea son garrot. Elle n'allait pas l'utiliser pour la suite.

      “Silence, maintenant”, se dit-elle à voix basse en passant rapidement sous le pont.

      Même si elle pouvait pas espionner les pensées des autres en se servant de la magie que possédaient les passagers de ce navire, elle avait ses yeux, grâce auxquels elle distinguait les ombres des cordes enroulées et des armes empilées dans la quasi-obscurité, et ses oreilles, grâce auxquelles elle écoutait la respiration des hommes endormis en faisant la différence entre ceux qui dormaient profondément et ceux qui risquaient de de réveiller si elle s'approchait trop. En se déplaçant sur la pointe des pieds et en restant dans l'ombre, elle dépassa les espaces où dormaient les soldats du rang et se dirigea vers l'espace où devait se trouver sa cible.

      Rose ouvrit des portes dans le silence et dans l'obscurité et elle inspecta les personnes qui dormaient là en cherchant celle qu'on lui avait ordonné de tuer. Elle trouva sa cible dans une pièce qui portait les couleurs d'Ishjemme : c'était la pièce d'un chef, la pièce d'un souverain. Elle poussa la porte et l'ouvrit en silence.

      Devant elle, une bougie s'alluma et elle vit Lars Skyddar, assis sur une chaise de marin, une épée sur les genoux.

      “Vous êtes venue me tuer”, dit-il.

      Rose réfléchit à ce qu'elle pouvait faire. Pouvait-elle s'enfuir ? Pouvait-elle quitter ce navire avant que cet homme n'appelle tout l'équipage à la rescousse ?

      “Comment avez-vous su que je venais ?” demanda-t-elle. “Je sais que je n'ai fait aucun bruit.”

      “Il y a longtemps, on m'a dit que j'affronterais la mort pendant la nuit qui précéderait notre plus grande bataille et que je devrais le faire seul. Depuis l'arrivée de mes nièces, j'ai compris que ce moment arrivait.”

      “Vous allez les appeler ?” demanda Rose, dont les mains descendirent vers sa ceinture de façon presque imperceptible pendant qu'elle se demandait laquelle des flèches empoisonnées qu'elle y gardait serait la plus efficace. Elle n'avait pas prévu de tuer cet homme ce soir mais Milady d’Angelica la récompenserait probablement très bien si elle y arrivait.

      “Je refuse de risquer leurs vies”, dit Lars Skyddar. “Par contre, la vôtre …”

      Il bondit en avant si vite que Rose faillit se retrouver au dépourvu. S'il avait eu vingt ans de moins, elle n'aurait peut-être pu rien faire du tout et l'épée l'aurait découpée en morceaux. En fait, il réussit quand même à la blesser quand elle esquiva le coup et à laisser une traînée de sang. Elle roula pour se relever.

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