Informatique et Technologies de l’information: traduction technique. В. П. Гатинская
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СКАЧАТЬ progrès étonnant qui a révolutionné les techniques aux cours des soixante dernières années est dû au génie mathématique des savants modernes. L’automatique théorique qui a beaucoup progressé ces dernières années est un instrument hautement mathématique permettant d’analyser les systèmes, et d’en optimiser le fonctionnement.

      Le développement rapide de l’automatisation des processus de production et de gestion des systèmes complexes de toute nature et des moyens de calcul et de commande automatique a entraîné le foisonnement de multiples disciplines (automatique, informatique, recherche opérationnelle) qui usent toutes les mathématiques pour analyser et concevoir des systèmes.

      L’humanité cherche de plus en plus à réaliser des systèmes complexes constitués d’un grand nombre de composants élémentaires interconnectés les uns aux autres suivant une structure de performance élevés (productivité, coût, qualité et régularité des produits, rapidité des réponses, etc.) voir de performances optimales (aller sur la Lune en consommant le minimum de carburant, planifier de façon optimale une économie).

      L’automatisation dans l’industrie mécanique avait déjà été commencée en URSS durant les années d’avant guerre. Les premières machines-transferts furent créées en 1938, à l’usine de tracteurs de Volgograde.

      Dès la fin de la guerre, l’industrie mécanique de l’URSS s’est vue poser la tâche de rééquipement de l’industrie, fondée sur la mécanisation et l’automatisation, afin d’alléger le travail des ouvriers, d’augmenter considérablement la production et de réduire son prix de revient.

      On a créé des lignes transferts avec des machines travaillant le métal par déformation. Ces lignes exécutent le matriçage à froid et à chaud de diverses pièces et ébauches tridimensionnelles de la fabrication en masse. Le temps de réglage et d’ajustage des machines-outils est réduit grâce à l’application de mécanismes assurant le contrôle correctif des dimensions de la pièce en cours d’usinage ainsi que la mise en place des outils tranchants.

      Pour l’automatisation dans la fabrication en série, en petite série un nombre important de machines-outils est doté de système de commande automatique à programme.

      On a construit et exploité avec succès une usine automatique fabriquant les pistons pour moteurs d’automobiles, à partir de la coulée de l’ébauche jusqu’à l’emballage des jeux de pistons dans les boîtes en carton.

      On a créé aussi des ateliers automatiques produisant des roulements à billes et à rouleaux. Dans ces ateliers un ensemble complexe de machines-transferts assure l’usinage des bagues et l’assemblage des roulements sans intervention de l’homme. La seule fonction de l’ouvrier est le remplacement des outils, le réglage et l’entretien du matériel. Les machines-transferts construites en URSS englobent l’usinage d’un grand nombre de pièces. Parmi elles, les pièces les plus répandues dans les constructions mécaniques: arbres de tous genres, roues dentées, disques, bagues, chemises, pistons et beaucoup d’autres.

      Les machines-transferts sont largement utilisées dans l’industrie des tracteurs et des automobiles, dans les constructions électriques, dans l’industrie de l’outillage de coupe, etc. Les savants et les ingénieurs éminents de l’Union Soviétique ont obtenu de grands succès dans l’élaboration de la théorie de l’automatisation des machines-outils et des machines-transferts. Ils ont étudié et approfondi encore les questions théoriques du rendement, de le précision, de la sécurité de marche et de la durée de vie des machines-outils. Ils ont étudié de nombreuses questions relatives aux asservissements et la commande de machines-outils.

      Les travaux de recherches sont effectués dans des Instituts centraux ainsi que dans les Bureaux d’études spéciaux et dans les laboratoires d’usines qui travaillent suivant un plan de coordination général, cela permet de concentrer les forces sur la recherche des solutions aux problèmes les plus actuels. Afin d’assurer l’évolution continue de la production, ainsi que pour élever le rendement dans les constructions mécaniques, il faut mécaniser et automatiser tous les travaux exécutés dans l’atelier.

      L’automatisation est la forme la plus parfaite du développement de la construction mécanique. Elle libère presque entièrement l’ouvrier de sa participation directe du processus de fabrication et permet de procéder à la commande des opérations sans son intervention.

      Pour la grande industrie l’automatisation est la formule de l’avenir.

      De la machine à calculer à l’ordinateur

      С est à un Français, Biaise Pascal, que l’on doit la premiere machine à calculer. Celui-ci a inventé en 1642; le systeme de report à l’aide d’une roulette. C’est à partir d’un système semblable que fonctionnent presque toutes les rtiachines à calculer actuelles. Mais ces machines permettent seulement d’effectuer les quatre opérations: l’addition, la soustraction, la multiplication et la division. Pour pouvoir traiter des problèmes plus difficiles, on a cherché non seulement à automatiser les calculs eux-mêmes mais encore, à les organiser, ce qui a mené à l’invention moderne des ordinateurs.

      L’ordinateur est une machine à laquelle on présente sous forme numérique des données sur lesquelles elle doit effectuer certains calculs suivant un programme déterminé. pour un même ordinateur, le nombre des programmes possibles est très grand: le choix du programme varie suivant les besoins. L’ordinateur comprend:

      1 Une mémoire centrale. C’est l’organe fondamental puisqu elle emmagasine le programme (liste des instructions à exécuter), les données en cours de traitement et les résultats intermédiaires pendant les calculs. Elle assure le transfert des informations à d’autres organes en quelques millionièmes de seconde.

      2 Un organe de commande. Son rôle consiste à extraire une à une les instructions de la mémoire centrale, à les analyser et à les faire exécuter par les organes spécialisés.

      3 Un organe de calcul. Il permet en particulier d’effectuer les quatre opérations et parfois d’autres opérations moins simples comme la comparaison de deux des mots binaires qui constituent le langage interne de la machine; enfin, il transmet le résultat à un autre organe déterminé.

      4 Des mémoires auxiliaires. Il existe une ou plusieurs mémoires auxiliaires. Elles sont capables d’emmagasiner une très grande quantité d’informations.

      5 Les mémoires auxiliaires peuvent garder un programme auxiliaire, par exemple, un mode de calcul comme la règle de trois, et le restituer en cas de besoin.

      6 Des organes d’entrée et de sortie. C’est grâce à eux que l’homme communique avec la machine. Ils permettent en puis l’identification, le codage et le décodage des informations reçues. Au cours de la programmation, toutes les instructions sont traduites en langage binaire. Le programme est inscrit sur des cartes perforées, des bandes magnétiques, etc.

      Evolution des techniques de l’informatique

      L’industrie des ordinateurs a connu depuis sa naissance il y a une vingtaine d’années, une expansion (распространение) très importante; aux Etats-Unis, pour une période de dix ans, le taux d’expansion est de l’ordre de 500 %. Cette expansion provient (provenir – происходить) des progrès réalisés dans les techniques et les méthodes de l’électronique pendant la même période. On distingue trois générations d’ordinateurs.

      La première génération (поколение). Pour la construction des premiers ordinateurs on utilisait des tubes СКАЧАТЬ