Références aux classiques de la culture chinoise dans les discours de Xi Jinping. Comment Department of People's Daily
Чтение книги онлайн.

Читать онлайн книгу Références aux classiques de la culture chinoise dans les discours de Xi Jinping - Comment Department of People's Daily страница 3

СКАЧАТЬ style="font-size:15px;">      Xi Jinping l’a rappelé à plusieurs occasions: «Ne cherchez pas à devenir fonctionnaire si vous n’avez pas à cœur l’intérêt du peuple». Quand on est fonctionnaire, on doit œuvrer pour le plus grand bien de ses administrés. Le pouvoir public que vous détenez doit être exercé pour le peuple. Si vous faites preuve d’incompétence, pourquoi vous a-t-on élu? Si vous ne faites rien, pourquoi vous garde-t-on? Le bien-être n’est pas un concept abstrait, il doit prendre la forme d’avantages concrets et tangibles pour la population et par conséquent, met à l’épreuve le sens des responsabilités des cadres dirigeants. En citant ce poème, Xi Jinping exhorte les cadres dirigeants à tous les échelons à apporter toute l’attention requise au travail relatif à la vie quotidienne de la population et à s’efforcer de bien accomplir chaque petite tâche, même la plus minime qui soit, car «on n’arrive à réaliser de grands exploits qu’en accomplissant d’abord chaque fait mineur.» Pourquoi devient-on fonctionnaire? Cette question apparemment simple est pourtant d’une importance fondamentale. Lorsqu’on a répondu à cette question, il s’avère facile de faire face à de nombreux doutes ou désagréments tels qu’une rémunération trop faible ou encore des promotions qui tardent à venir. La plus grande valeur du pouvoir réside dans sa nature publique. Il vaut mieux changer de métier si on est uniquement préoccupé par des considérations personnelles ou par son propre intérêt. C’est dans ce sens que Xi Jinping a souligné à plusieurs reprises qu’exercer le métier de fonctionnaire et faire fortune sont deux choix de vie bien différents.

      Source

      Briser les roches et creuser le sol pour extraire de l’or noir, Qui conserve des chaleurs ensoleillées pleines de générosité. La torche flamboyante ravive les souffles du printemps, Le grand fourneau déchire l’immense obscurité de la nuit. Les trépieds de bronze et les coupes à vins sont façonnés par son énergie vitale, Et la pierre de fer consumée conserve toujours son cœur après la mort. Du moment que les gens sont nourris et chaudement habillés, Elle ne se ménage aucune peine et quitte ses monts et ses forêts. –Yu Qian (dynastie des Ming), Yong Mei Tan (Eloge du charbon)

      Interprétation

      Eloge du charbon est un poème lyrique sur les objets composé par Yu Qian, célèbre homme d’Etat de la dynastie des Ming. En recourant au charbon comme sujet de sa métaphore, le poète se sert de l’image de la suie pour exprimer son aspiration à servir le pays jusqu’à son dernier souffle. Les deux premiers vers vont droit au but en introduisant tout de suite l’image du charbon. L’or noir désigne en effet le charbon. La chaleur ensoleillée évoque la chaleur qu’il dégage. Le charbon ainsi extrait dégageait une immense puissance thermique. Les troisième et quatrième vers expriment les sentiments du poète à travers la description des objets: le charbon qui brûle apporte aux gens de la chaleur comme le retour au printemps et la flamme ardente du fourneau perce la nuit obscure. Les cinquième et sixième vers continuent à filer la métaphore du charbon. Les trépieds de bronze et les verres à vin sont des ustensiles utilisés lors des sacrifices qui se déroulent dans les temples impériaux. Quant à la pierre de fer, les anciens pensaient que le charbon était issu de cette pierre, une image qui renvoie à la détermination inébranlable du poète. La morale de l’histoire est qu’on doit placer la patrie au-dessus de tout et que le poète se décide à lui apporter sa contribution jusqu’à sa mort. Les deux derniers vers – «Du moment que les gens sont nourris et chaudement habillés / Elle ne se ménage aucune peine et quitte ses monts et ses forêts» – expriment parfaitement le souhait du poète de se mettre au service du peuple, souhait aussi beau que celui d’«abriter tous les pauvres de ce monde» cher au poète Du Fu.

      Etendu sur le lit de ma résidence de mandarin, j’entends les frissons des feuilles de bambou / On dirait que c’est le peuple qui se plaint de sa misère / Pour les humbles administrateurs de district que nous sommes / Même une branche et une feuille inspirent de charitables compassions.

      Cité dans le Discours prononcé lors de la réunion thématique consacrée à la vie démocratique de l’équipe des membres du Comité permanent du PCC du District de Lankao et autres.

      Commentaire

      Le petit fonctionnaire a un grand rôle à jouer. Xi Jinping a souligné maintes fois l’importance du rôle joué par ces cadres de base. Au cours d’une discussion organisée le 26 novembre 2013 dans la ville de Heze, Xi a ainsi récité à dessein les sentences parallèles suivantes devant les secrétaires de Comité du Parti de la municipalité et des districts: «On ne s’enorgueillira pas d’avoir un poste de fonctionnaire pas plus qu’on ne se sentira humilié de l’avoir perdu. Mais ne dites pas qu’un fonctionnaire local ne sert à rien, c’est sur lui que repose la gestion d’une localité. Le peuple vous habille et il vous nourrit. N’imaginez surtout pas que, fonctionnaire, vous auriez le droit de le malmener et gardez à l’esprit que vous faites aussi partie du peuple.» Si les mandarins féodaux avaient déjà cette prise de conscience, les communistes que nous sommes doivent se montrer encore plus sensibles à ces questions. Les cadres appréciés par le président Xi Jinping sont pour la plupart des agents qui assument des fonctions de base, occupent généralement des grades peu élevés, mais qui «travaillent avec efficacité et se retrouvent dans le peloton de tête».

      Il n’y a pas de petites choses lorsqu’entrent en jeu les intérêts du peuple. Chacune des petites affaires qui concernent la population est telle une «cellule» d’un corps et l’accumulation de ces cellules finit par constituer le «corps des grandes affaires» nationales. C’est la santé de la petite «cellule» qui insuffle de la vitalité au grand «corps». Chaque petite chose qui arrive à la population, aussi infime soit-elle, est une affaire de première importance, qui s’avère parfois urgente ou compliquée. Si on ne parvient pas à traiter ces petits problèmes à temps, cela va peser sur l’esprit et le moral de la population. Le bon règlement de ces affaires mineures mais nombreuses reflète aussi l’esprit du Parti et ses principes. Il garantit également la dignité humaine.

      Source

      Etendu sur le lit dans ma résidence de mandarin, j’entends les frissons des feuilles de bambou. On dirait que c’est le peuple qui se plaint de sa misère. Pour les humbles administrateurs de district que nous sommes, Même une branche et une feuille inspirent de charitables compassions. –Zheng Xie (dynastie des Qing) Wei Xian Shu Zhong Hua Zhu Cheng Nian Bo Bao Da Zhong Cheng Kuo (Les bambous peints au bureau et offerts à l’honorable gouverneur Bao Kuo)

      Interprétation

      Ce poème inscrit sur une peinture a été composé vers 1723 par Zheng Xie, l’un des «huit excentriques de Yangzhou». Il occupait à l’époque le poste de sous-préfet de district à Wei et a offert ce poème à Bao Kuo, gouverneur par intérim de la province de Shandong. La province était dévastée par les inondations, surtout dans le district de Wei, et la famine ravageait le pays. Zheng Xie ordonna immédiatement d’entreprendre «des travaux de reconstruction d’envergure, de manière à embaucher les populations victimes de la famine pour leur donner du travail et de quoi manger». Il refusa tout net les suggestions de certains selon lesquelles il fallait d’abord informer la cour impériale d’une telle décision: «Vous ne vous rendez pas compte? Le temps que cette demande soit présentée et passe les différents échelons, la population sera décimée et pas une personne ne survivra. En cas de réprimande, c’est moi qui en assumerai les conséquences!»

      Ce poème utilise ingénieusement le bambou pour introduire une comparaison. Le premier vers décrit le poète se reposant dans son bureau et entendant à travers les fenêtres les feuilles de bambou que le vent fait frémir. Le verbe «entendre» dépeint vivement l’image du poète rongé par l’inquiétude et СКАЧАТЬ