Contact Immédiat. Bryant Johnson
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Название: Contact Immédiat

Автор: Bryant Johnson

Издательство: Tektime S.r.l.s.

Жанр: Героическая фантастика

Серия:

isbn: 9788835421382

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СКАЧАТЬ Merci. Au fait, quelle est la meilleure qualité de peinture, sur le marché, aujourd’hui ? »

      Il répondit : « Il y en a beaucoup. Celle qui me vient à l'esprit, c’est la peinture Behr Interior & Exterior. »

      Je le remerciai encore une fois, et me dirigeai rapidement vers la sortie du département peinture, en direction de la section des fournitures de bâtiment. Je me demandais pourquoi Richie s'était tu, lorsque j'avais commencé à me renseigner sur Brent Brooks. Quelque chose me paraissait bizarre. Après tout, c’était juste un ex-employé, qui avait remporté le gros lot. On aurait pu penser que ses collègues seraient ravis pour lui. Qui sait…?

      Je fus rapidement sur place, où se trouvait une grande quantité d'articles en bois et en béton. Je remarquai alors quelqu’un qui se déplaçait dans la zone.

      Je m’approchai de lui, il se retourna et dit :

      « Puis-je vous aider, Monsieur ? »

      Il y avait une autre étiquette avec le nom de Lowe’s. Cette fois, il était indiqué « Jack ».

      Je lui expliquai que j’arrivais du département peinture, où son collègue Richie m’avait dit que Brent avait travaillé dans ce département. « Oui, c’est le cas. On m’a mis ici il y a deux jours, normalement, je travaille au secteur plomberie, maintenant je suis ici », dit-il.

      Je lui demandai s'il savait où je pouvais le trouver. Il me répondit qu’il ne savait pas grand-chose. Il avait entendu les autres en parler, et dire qu’il aimait beaucoup se rendre à la pêche avec son fils, sur la jetée de Hampton State, tout près du Seabrook Bridge.

      Je remerciai Jack, il hocha la tête en arrière, « Désolé de ne pas avoir pu vous aider davantage. »

      « Pas de soucis », répondis-je, et je lui souhaitai une bonne journée.

      Ma deuxième piste apparut alors. Je me disais que j’allais avoir besoin d'un chapeau de pêche.

      Aussi, je mis à la recherche d’un chapeau, pour pouvoir m'équiper comme si j'étais un pêcheur.

      Je m’aperçus en regardant ma montre, qu’il était seulement 10 h 45, et que je pourrais donc avoir une chance de les trouver sur la jetée.

      Mes pas se transformèrent en marche rapide à travers les bâtiments de Lowe's. Une fois dehors, je me mis à faire un sprint. Je montai rapidement dans la voiture, et m’assurai d’avoir noté la bonne adresse sur le GPS depuis mon téléphone.

      Le GPS indiquait State Pier Lobster Pound 1 Ocean Blvd…27 km, alors j'appuyai sur le bouton. Sans prendre de risque, pendant que j'étais au volant, je sortis le journal sur lequel il y avait une photo de Brent le jour où il avait remporté la Loterie. Je me concentrais sur la photo afin de bien la mémoriser. Je crois que je conduisais à la vitesse limite. Il me fallut 25 minutes pour arriver sur place. Je mis le chapeau du rayon peinture, je sortis ma chemise du pantalon, mis un peu de sable dans mes mains, et j’étais prêt à y aller, saisissant le journal pour l’emporter avec moi.

      Alors que je descendais le long de la jetée, je remarquai la façon dont s’agençaient les choses autour de moi. J’étais déjà allé sur de nombreuses jetées. Nous en avons une ou deux à Virginia Beach. Je marchais lentement, un peu comme si j'étais perdu, mais droit, à la recherche de la même image que sur le journal. Je regardais à gauche et à droite, tandis que d’autres lançaient leur hameçon dans l'océan Atlantique.

      En observant les environs, je vis trois personnes au loin, presque au bout de la jetée, habillés avec des vêtements de pêche, assis sur un banc au milieu de la jetée. Je me dis que j’allais peut-être tomber sur Brent Brooks et son fils. Tout comme Jack l'avait mentionné chez Lowe's. Je me disais que l'homme que je voyais vêtu d'une veste de sport noire, avait tout l’air d’un garde du corps. C’était sans doute le garde du corps de Brent. Cela me paraissait tout à fait logique.

      Je décidai de m’avancer jusqu'à l'homme vêtu de noir, et de me présenter. « Bonjour ».

      Il se leva rapidement, en se mettant en position d'alerte, alors que je répétais, « Bonjour, je m’appelle Marc Dazet. Je travaille pour le journal Virginia Pilot à Norfolk, en Virginie. » Je lui montrai mon badge du journal; il le prit entre les mains, le regarda… puis il dit « Attendez ici. » J’obtempérai, pendant qu’il prenait mon badge et s’avançait vers Brent et son fils. Je n’entendais pas ce qu’ils disaient, mais il lui remit mon badge. Puis Brent et le garde du corps s’avancèrent jusqu'à moi. « Je m’appelle Brent, je peux vous aider ? »

      Je fis une pause, puis je commençai mon histoire. Je lui expliquai que j'avais pris l'avion depuis la Virginie, parce que j’espérais l'interviewer au sujet du fait qu’il avait remporté le gros lot à la Loterie, et qu’il avait dit vouloir donner. Il m’arrêta, regarda tout autour pour voir si quelqu’un pouvait observer. Brent dit ensuite : « Je ne peux pas parler ici, en plein air. Pouvons-nous nous retrouver chez moi, demain matin ? » Je lui dis que mon vol repartait à 18 h le lendemain soir.

      Brent me remit alors un bout de papier, « Très bien, dans ce cas 10 h 30 demain matin ? » « Bien sûr. » Je sortis un bloc-notes et un stylo, que je remis à son garde du corps afin qu’il inscrive l'adresse.

      Le garde du corps remit le bloc-notes à Brent, qui nota l’adresse.

      Brent me rendit le bloc-notes comme s'il me faisait un tant soit peu confiance, et il dit :

      « On se reparle demain matin ». Pendant ce temps, son fils, qui était à l'arrière-plan, continuait à pêcher.

      Je pris le papier et lui serrai la main. « Merci ». Et je lus, « 32 Hudson Street, Seabrook, New Hampshire ».

      Le garde du corps observait chacun de mes gestes, son attitude laissait clairement transparaitre le message « Essaie seulement de faire quelque chose à Brent. » Je fis en sorte que ma poignée de main soit preste et ferme. Et je partis rapidement, pour être sûr que personne n'allait changer d'avis.

      Je montai dans ma voiture et rentrai à l’hôtel avec un sourire, et reconnaissant pour tout le travail et la chance que j’avais de mon côté en ce moment.

      De retour dans la chambre d'hôtel, la première chose que je fis, ce fut d’appeler mon bureau pour parler avec Amelia. Je lui dis que j'avais une entrevue le lendemain matin. Elle était très contente. « C'est génial. Assurez-vous d'avoir l'article prêt demain soir en prenant l'avion. » Je promis que ce serait le cas et je raccrochai …Et je m’arrêtai dans la chambre en pensant – quelle journée !

      C’était le matin, maintenant, et je commençais à me préparer. Je descendis prendre le petit déjeuner au buffet. Je ne pouvais pas me contenter de passer simplement en regardant l’environnement du petit déjeuner, lequel aurait pu figurer dans « Ripley's Believe It or Not ». Je pris mes deux croissants habituels, avec les papiers et un café, et me dirigeai vers la Chevrolet Malibu. Tout en me dirigeant vers la voiture, j'appelai ma femme pour vérifier.

      J’entendis la sonnerie, puis la voix que je connaissais trop bien, « Bonjour, Sundara ! »

      Sa voix semblait heureuse au téléphone, « Bonjour, chéri. »

      « Je reviens ce soir en Virginie. Comment ça va à la maison ? »

      « Ça va, СКАЧАТЬ