Tennis - La methode d'auto apprentissage. Siegfried Rudel
Чтение книги онлайн.

Читать онлайн книгу Tennis - La methode d'auto apprentissage - Siegfried Rudel страница 5

Название: Tennis - La methode d'auto apprentissage

Автор: Siegfried Rudel

Издательство: Автор

Жанр: Спорт, фитнес

Серия:

isbn: 9783000332043

isbn:

СКАЧАТЬ align="center">

      1.5 Langage propre et langage extérieur

      La méthode « Timing défini» offre la possibilité d’influencer l’imagination par l’accompagnement du langage (communications verbales) afin qu’un mouvement contrôlé puisse être enseigné. L’invariance des rythmes de mouvement, crée par la constance du temps selon l’aspect vertical, permet un accompagnement verbal synchrone du mouvement. Ainsi, la forme du langage sera sophistiquée par le contenu des paroles ; qui plus est, la connexion des propos peut être suivie par rapport au temps. Si on compte au moment du contact de la balle (série de coups), on prend conscience de ce contact. Et si, en plus, on compte les points d’impact du partenaire d’en face, on devient également conscient du temps disponible pour l’élan et la frappe. Cette utilisation optimale du laps de temps disponible pour renvoyer la balle selon l’objectif est effectuée via la surface de contact et la forme de mouvement à apprendre. Elle donne au rythme de mouvement un « timing », un temps vécu. L’accompagnement verbal à ‘haute voix’ a pour effet de provoquer l’intégration du rythme dans le mouvement. Contrairement à l’action de penser ‘à voix haute’ à peine contrôlée, les paroles, leur contenu mental mis à part, ont toujours une évolution chronologiquement structurée. Donc, l’accompagnement verbal simultané permet d’imaginer le contenu mental et de comprendre un événement universel, à savoir la gravitation, qui constitue une partie de la nature et que la physique décrit en termes de loi. L’unité ambiguë de concentration et de processus méditatif se trouve dans la parole. La perception en tant que sorte de fixation (voir C. F. v. Weizsäcker 1983) reçoit son identité dans la compréhension simultanée de l’action globale. Le plus important au départ pour le débutant est le laps de temps de l’impact (‘coller’ – ‘dessiner’) de la balle, il s’agit alors de trouver ce point d’impact. Le contrôle de la balle par le biais de ‘l’accompagnement’ prend davantage d’importance après que l’on ait assimilé le rythme général. Mais c’est uniquement en comprenant leur corrélation que les élans et les frappes peuvent devenir des mouvements de plus en plus dynamiques et précis. La fonction, insignifiante, de l’impact en tant que point d’accompagnement est de révéler les données physiques de la trajectoire de la balle ultérieurement par un vecteur de force. Ceci ne peut expliquer l’acte biologique, lequel est responsable de ce résultat. Lorsqu’on s’entraîne, on parle et on entend son mouvement. Et si on accompagne verbalement les mouvements de son partenaire, , on l’aide au timing et on s’entraîne soi-même en observant et en saisissant les mouvements du partenaire qui détermine la prochaine balle à frapper. Si les deux joueurs parlent (Fig. 6), une correction automatique de timing (« reflet »/modèle) se produit par le biais de la synchronisation du langage (« chœur »). Dans les deux cas, une concentration continue est mise en place, un « fil conducteur » courant qui ne peut être perturbé par des influences extérieures au jeu. Ce processus provoque cette sorte de distraction inhérente à tout acte de jeu.

       Fig. 6 : Identité du mouvement de reflet/modèle et de langage synchronisé

      1.6 Liberté et compulsion

      La différence de méthode s’explique par la réalisation d’un mouvement au moyen de la surface de contact, de la forme du mouvement de la raquette et de la balle, et non par la recherche d’une solution passant par une description phénographique. Cette dernière est basée sur la croyance en l’existence du « mouvement » comme donné, et du « résultat exigé ». Notre méthode n’envisage le mouvement que comme une possibilité. Ce n’est pas le déterminisme d’un système cybernétique mais la liberté d’un individu dans une situation respective qui détermine la forme de mouvement. A première vue, la surface de contact et la forme du mouvement, qui doivent être assimilées, apparaissent comme une compulsion anormale (mouvement compulsif entre surface de contact et forme de mouvement entre raquette et balle). Entre la surface de la raquette et la balle, une relation mathématique et physique est établie, et afin d’apporter une certaine précision à la description, on utilise des lignes droites, des paraboles ainsi que l’accélération de la pesanteur. Cette précision, en considérant la forme phénographique, liée à l’intention de mouvement (à savoir, frapper correctement la balle) correspond à une idée exactement définie en ce qui concerne la perception. Les expressions du mouvement telles que « rester en contact », « guider », « ouvrir », « fermer » peuvent être décrites en termes physiques tels que « cercle », « lignes droites », « courbe » et « pendule ».

       Fig. 7 : Coup au sol – « accompagnement »

      En réalité, la compulsion n’est que le coté ambigu de la liberté. La liberté de décider la réalisation d’un but défini doit être payée du sacrifice de la variété des possibilités, c.-à-d. que le joueur doit prendre une décision. Une fois qu’il a fait son choix, il est soumis

      aux lois d’une probabilité.

      A ce propos, Christian (1963) parle de l’aide appréciée comme d’une chose typiquement humaine. Si la balle doit être envoyée dans une grande zone de tir, le mouvement de surface de la raquette reste difficilement maîtrisé (parce que non-structuré). Toutefois, lors d’une frappe correcte vers une petite zone de tir (séries de jeu), le mouvement de surface se structure afin de guider la balle avec précision. (Fig. 7 et Fig. 8). Si on détermine à l’avance la distance et la hauteur de la trajectoire de la balle, si en plus, on requiert une rotation avant/ arrière (modulation), et si on prend en compte les conditions d’anticipation de la balle et les actions de l’adversaire, alors le mouvement de surface de la raquette, qui doit générer une impulsion de force adéquate au moment de l’impact, devient de plus en plus défini.

      La forme coïncidente entre la balle et la surface de raquette, le parallélisme entre perception et mouvement - offrent la possibilité de décrire le processus comme une interdépendance psychophysique qui tient compte du caractère axiologique, de l’intention de mouvement.

      La relation mathématique et physique entre le mouvement de la surface de raquette et la balle, ajoutée à l’intention de mouvement de frapper et d’envoyer correctement cette dernière, permet de décrire une structure espace-temps ; le « timing » du mouvement. Cette structure se caractérise par le but, l’attente, le langage et l’action, elle ouvre d’inimaginables perspectives d’étude de mouvement. Cette étude doit prendre en compte, d’une part, la précision d’une abstraction mathématique et physique, et d’autre part, la perception qui se produit simultanément. Ainsi, la contradiction apparente entre liberté et compulsion se détermine dans la forme.

       Fig. 8 : Demi-volée – « accompagnement »

       Fig. 9 : « envoyer » - « attraper »

      2. « DEFINIERTES TIMING » : CONSEQUENCES PRATIQUES

      Tout comme la découverte de la forme coïncidente de mouvement ; le fait de « se former » par la « compréhension », la structure СКАЧАТЬ