Название: A Bibliographical, Antiquarian and Picturesque Tour in France and Germany, Volume One
Автор: Thomas Frognall Dibdin
Издательство: Bookwire
Жанр: Книги о Путешествиях
isbn: 4057664569776
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A brief account of this foreign travail may be acceptable to the curious in literary history. MONS. LICQUET, the successor of M. Gourdin, as Chief Librarian to the Public Library at Rouen, led the way in the work of warfare. He translated the ninth Letter relating to that Public Library; of which translation especial mention is made at p. 99, post. This version was printed in 1821, for private, distribution; and only 100 copies were struck off. M. Crapelet, in whose office it was printed, felt the embers of discontent rekindled in his bosom as it passed through his press; and in the following year HE also stepped forward to discharge an arrow at the Traveller. Like his predecessor, he printed but a limited number; and as I have more particularly remarked upon the spirit of that version by way of "Introduction" to the original letter, in vol. ii. 209, &c. I shall not waste the time of the Reader by any notice of it in the present place. These two partial translators united their forces, about two years afterwards, and published the whole of the Tour, as it related to FRANCE, in four octavo volumes, in 1825. The ordinary copies were sold for 48 francs, the large paper for 112 francs per copy. The wood-cuts only were republished by them. Of this conjoint, and more enlarged production, presently.
Encouraged by the examples of Messrs. Licquet and Crapelet, a Bookbinder of the name of LESNÉ (whose poem upon his "Craft," published in 1820, had been copiously quoted and commended by me in the previous edition) chose to plant his foot within this arena of controversy; and to address a letter to me; to which his model, M. Crapelet, was too happy to give circulation through the medium of his press.3 To that letter the following metrical lines are prefixed; which the Reader would scarcely forgive me if I failed to amuse him by their introduction in this place. "Lesné, Relieur Français, à Mons. T.F. Dibdin, Ministre de la Religion, &c."
Avec un ris moqueur, je crois vous voir d'ici,
Dédaigneusement dire: Eh, que veut celui-ci?
Qu'ai-je donc de commun avec un vil artiste?
Un ouvrier français, un Bibliopégiste? Ose-t-on ravaler un Ministre à ce point? Que me veut ce Lesné? Je ne le connais point. Je crois me souvenir qu'à mon voyage en France, Avec ses pauvres vers je nouai connaissance. Mais c'est si peu de chose un poète à Paris! Savez-vous bien, Monsieur, pourquoi je vous écris? C'est que je crois avoir le droit de vous écrire. Fussiez-vous cent fois plus qu'on ne saurait le dire, Je vois dans un Ministre un homme tel que moi; Devant Dieu je crois même être l'égal d'un roi.
The Letter however is in prose, with some very few exceptions; and it is just possible that the indulgent Reader may endure a specimen or two of the prose of M. Lesné, as readily as he has that of his poetry. These specimens are equally delectable, of their kind. Immediately after the preceding poetical burst, the French Bibliopegist continues thus:
D'après cet exorde, vous pensez sans doute que, bien convaincu de ma dignité d'homme, je me crois en droit de vous dire franchement ma façon de penser; je vous la dirai, Monsieur. Si vous dirigiez un journal bibliographique; que vous fissiez, en un mot, le métier de journaliste, je serai peu surpris de voir dans votre Trentième Lettre, une foule de choses hasardées, de mauvais calembourgs, de grossièretés, que nous ne rencontrons même pas chez nos journalistes du dernier ordre, en ce qu'ils savent mieux leur monde, et que s'ils lancent une epigramme, fût-elle fausse, elle est au moins finement tournée. Mais vous êtes ANGLAIS, et par cela seul dispensé sans doute de cette politesse qui distingue si heureusement notre nation de la vôtre, et que vos compatriotes n'acquièrent pour la plupart qu'après un long séjour en France." p. 6.
Towards the latter part of this most formidable "Tentamen Criticum," the irritable author breaks out thus--"C'est une maladie Française de vouloir toujours imiter les Anglais; ceux-ci, à leur tour, commencent à en être atteints." p. 19. A little farther it is thus: "Enfin c'est en imitant qu'on reussit presque toujours mal; vous en êtes encore, une preuve évidente. J'ai vu en beaucoup d'endroits de votre Lettre, que vous avez voulu imiter Sterne;4 qu'est-il arrivé? Vous êtes resté au- dessous de lui, comme tous les Imitateurs de nôtre bon La Fontaine sont restés en deçà de l'immortel Fabuliste." p. 20. But most especially does the sensitive M. Lesné betray his surprise and apprehension, on a gratuitous supposition--thrown out by me, by way of pleasantry--that "Mr. Charles Lewis was going over to Paris, to establish there a modern School of Bookbinding." M. Lesné thus wrathfully dilates upon this supposition:
"Je me garderai bien de passer sous silence la dernière partie de votre Lettre; un bruit assez étrange est venu jusqu'à vous; et Charles Lewis doit vous quitter pour quelque temps pour établir en France une école de reliure d'apres les principes du gôut anglais; mais vous croyez, dites-vous, que ce projet est sûrement chimérique, ou que, si on le tentait, il serait de courte durée.
Pour cette fois, Monsieur, votre pronostic serait très juste; cette demarche serait une folie: il faudrait s'abuser sur l'engouement des amateurs français, et ceux qui sont atteints de cette maladie ne sont pas en assez grand nombre pour soutenir un pareil établissement. Oui, l'on aime votre genre de reliure; mais on aime les reliures, façon anglaise, faites par les Français. Pensez-vous done, ou Charles Lewis pense-t-il, qu'il n'y ait plus d'esprit national en France?
Allez, le sang Française coule encore dans nos veines;
Nous pourrons éprouver des malheurs et des peines,
Que nous devrons peut être à vous autres Anglais;
Mais nous voulons rester, nous resterons, Français!
Ainsi, que Charles Lewis ne se dérange pas; qu'il cesse, s'il les a commencés, les préparatifs de sa descente; qu'il ne prive pas ses compatriotes d'un artiste soi-disant inimitable. Nous en avons ici qui le valent, et qui se feront un plaisir de perpéteur parmi nous le bon gôut, l'élégance, et la noble simplicité. p. 25.5
So much for M. Lesne. I have briefly noticed M. Peignot, the Bibliographer of Dijon. That worthy wight has made the versions of my Ninth and Thirtieth Letters (First Edition) by M.M. Licquet and Crapelet, the substratum of his first brochure entitled Variétés, Notices et Raretés Bibliographiques, Paris, 1822: it being a supplement to his previous Work of Curiosités Bibliographiques."6 It is not always agreeable for an Author to have his Works reflected through the medium of a translation; especially where the Translator suffers a portion, however small, of his own atrabiliousness, to be mixed up with the work translated: nor is it always safe for a third person to judge of the merits of the original through such a medium. Much allowance must therefore be made for M. Peignot; who, to say the truth, at the conclusion of his labours, seems to think that he has waded through a great deal of dirt of some kind or other, which might have been better avoided; and that, in consequence, some general declaration, by way of wiping, off a portion of the adhering mud, is due to the original Author. Accordingly, at the end of his analysis of M. Licquet's version, (which forms the second Letter in the brochure) he does me the honour to devote seven pages to the notice of my humble lucubrations:--and he prefaces this "Notice des Ouvrages de M. Dibdin", by the following very handsome tribute to their worth:
Si, dans les deux Lettres où nous avons rendu compte des traductions partielles du voyage de M.D., nous avons partagé l'opinion des deux estimable traducteurs, sur quelques erreurs et quelques inconvenances échappées a l'auteur anglais, nous sommes bien éloigné СКАЧАТЬ