Le Déguisement Idéal. Блейк Пирс
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Читать онлайн книгу Le Déguisement Idéal - Блейк Пирс страница 13

СКАЧАТЬ la contempla bouche bée puis la gratifia d’un petit sourire.

      – Merci. Ah, la maternité ! dit-elle finalement. Au fait, désolée pour Moses. Je sais que vous étiez proches, vous deux. Tout le monde avait énormément de respect pour cet homme. Désolée aussi pour votre collègue – Hernandez, c’est ça ? Comment va-t-il ?

      – Merci. C’est difficile à dire. Certains jours sont meilleurs que d’autres, vous savez ?

      Bray hocha la tête puis haussa les épaules comme pour dire « Qu’y pouvons-nous ? ». Apparemment, la partie de leur conversation dédiée à la compassion avait pris fin.

      – Bon, eh bien, je suppose que vous voulez savoir ce que nous avons découvert.

      – Ça serait parfait, dit Trembley.

      – Ne vous faites pas d’illusions. Ce n’est pas grand-chose.

      CHAPITRE SEPT

      Ils regardaient attentivement les vidéos de surveillance.

      Une caméra fixée au plafond avait filmé l’agresseur au bord de l’écran pendant qu’il traînait Corinne Weatherly dans la section des accessoires.

      – Après ça, il n’y a rien pendant un moment, jusqu’à ça, dit Bray en avançant rapidement jusqu’à l’endroit où le coupable quittait le studio de tournage et partait dans le décor de New York.

      – C’est tout ? demanda Trembley.

      Bray hocha la tête. Jessie se rendit compte que l’inspectrice avait raison. Si ces rares extraits de vidéo étaient tout ce qu’ils avaient, ça ne leur faisait pas grand-chose.

      De plus, les images n’étaient pas de très bonne qualité. Pire encore, les caméras étaient montées si haut qu’il n’y avait aucun moyen d’évaluer la taille, le poids ou la carrure générale du coupable. Tout ce qu’ils pouvaient dire, c’était que le tueur ne portait que du noir, dont une cagoule noire.

      – Donc, le tueur a disparu après ça ? demanda Jessie à Bray.

      – D’après ce que révèlent les caméras, oui. Le problème, c’est qu’il n’y en a que dans les zones très fréquentées. Or, comme il y en a beaucoup, c’est difficile de surveiller toutes les caméras en temps réel. Si un vigile du bureau ne regarde pas le bon écran au bon moment, on peut facilement rater ce qui se passe. Donc, si une personne connaît bien les studios et sait comment fonctionne la sécurité par ici, surtout la nuit, elle peut échapper assez facilement aux caméras.

      Trembley avait une suggestion.

      – Cela signifie peut-être que nous devrions nous adresser aux gens qui gèrent la sécurité, dit-il. Avons-nous un journal qui indique qui était de service la nuit dernière ?

      – Nous sommes très en avance sur vous, inspecteur, dit Bray. Nous avons non seulement ce journal, mais chaque agent de sécurité a une radio avec GPS qui permet de surveiller constamment où il est. Il doit aussi appeler le bureau principal toutes les quinze minutes. Nous connaissons les mouvements de tous les agents qui ont travaillé la nuit dernière et aucun d’eux n’était près du studio 32 ou du mobile home de Weatherly dans la plage horaire du crime.

      – C’est terriblement commode pour le coupable, dit Jessie d’un air songeur. Comme vous l’avez dit, c’est presque comme si le tueur avait connu la meilleure heure pour commettre son forfait.

      – C’est extrêmement louche, convint Bray.

      – Comment se fait-il que nous n’ayons pas de vidéo où l’on verrait le tueur la traîner hors de son mobile home ? demanda Trembley.

      – Permettez que je vous montre, dit l’inspectrice Bray en les emmenant au mobile home de Weatherly. Il y a quelques choses qu’il faut que vous voyiez là-bas, de toute façon.

      Quand ils passèrent devant plusieurs des membres de l’équipe de tournage qui s’affairaient aux alentours, Jessie entendit un homme très peu discret en jeans et en tee-shirt grommeler que, au moins, maintenant, ils n’auraient pas tous besoin d’aller à une thérapie de groupe. Elle fut tentée de s’arrêter et de lui demander ce qu’il entendait par là mais, avant qu’elle ne puisse le faire, Bray parla.

      – On y est, dit-elle.

      Ignorant la foule de badauds, elle se baissa pour passer sous le ruban jaune de la police et entra dans le mobile home. Jessie et Trembley la suivirent. Ils se retrouvèrent immédiatement dans un autre monde. Quand Jessie pensait à un mobile home, elle imaginait un bâtiment frêle et temporaire avec des parois intérieures en liège et des néons. Cet endroit-là ressemblait à un studio onéreux.

      Il contenait tous les équipements auxquels elle n’avait pas eu accès dans son vieil appartement et qu’il n’y avait pas non plus chez Kat. Le salon avait une jolie causeuse le long d’un mur. En face de la causeuse, il y avait une très grande télévision. Derrière, au fond du mobile home, il y avait un lit queen size. Le long de l’autre mur, il y avait la cuisine, qui contenait un réfrigérateur / congélateur immense, un four à micro-ondes, un four et une cuisinière.

      Juste de l’autre côté, on trouvait une salle de bains étonnamment grande avec une douche qui contenait un petit banc intégré. Quand Jessie se tourna dans l’autre sens, elle vit un espace maquillage avec son grand miroir et ses lampes intégrées. Sur le miroir, un mot était écrit avec ce qui semblait être du rouge à lèvres : « Boatwright ».

      – Qu’est-ce que c’est ? demanda-t-elle.

      – C’est une des choses qu’il fallait que vous voyiez, répondit l’inspectrice Bray.

      – Est-ce que c’est ce que je crois ? demanda Trembley en approchant du miroir.

      – Ça dépend de ce que vous croyez, répondit Bray.

      – Je crois que c’est un nom.

      – Le nom de qui ? demanda Jessie.

      – Si je devais deviner, je dirais « Miller Boatwright ».

      Il s’arrêta comme s’il avait résolu l’affaire et attendait qu’on le félicite.

      – Je ne sais pas qui c’est, dit simplement Jessie.

      Trembley regarda l’inspectrice Bray, qui semblait tout aussi étonnée par sa remarque.

      – Ouah, dit Trembley, stupéfait. Quand tu as dit que tu avais raté quelques années de culture populaire, c’était du sérieux.

      – J’ai été un peu occupée, Trembley. Tu vas expliquer ou tu comptes faire des manières toute la matinée ?

      – Désolé. Miller Boatwright est un producteur de Hollywood, un des meilleurs de l’industrie cinématographique. Vous connaissez sûrement Jerry Bruckheimer ou Brian Grazer, n’est-ce pas ? Il a produit quelques-uns des films les plus célèbres des vingt dernières années.

      – OK, dit Jessie. Dans ce cas, qu’est-ce que ça signifie ? Est-il producteur pour ce film ?

      – Je ne sais pas, mais il a été producteur de Pétales СКАЧАТЬ