Si Tu Pouvais Lire Dans Mes Pensées - Un Roman De Nicholas Turner. T. M. Bilderback
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Название: Si Tu Pouvais Lire Dans Mes Pensées - Un Roman De Nicholas Turner

Автор: T. M. Bilderback

Издательство: Tektime S.r.l.s.

Жанр: Триллеры

Серия:

isbn: 9788835413752

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СКАЧАТЬ Il vérifia la porte du bureau, mais elle était fermée, et la serrure avait besoin d’une clé pour être déverrouillée.

      - C’est quoi ce joyeux bordel ? marmonna-t-il dans sa barbe.

      La fillette avait tout simplement disparu.

      Il resta là, au milieu du bureau, les mains sur les hanches, se demandant si l’alcool lui avait finalement donné des visions, quand quelqu’un frappa à la porte du bureau. Cela le surprit tellement qu’il mit sa main à sa hanche en quête de l’arme qui y était habituellement. Il se reprit et ricana. Ça devait être la petite fille.

      Tandis qu’il déverrouillait et ouvrait la porte, il dit :

      - Je me demandais où tu étais....

      Il s’arrêta, car ce n’était pas la fillette. C’était une femme, et Nicholas pensa qu’elle était une des plus belles femmes qu’il n’ait jamais vues. Elle devait faire un mètre cinquante-cinq, avec de longs cheveux blonds et de grands yeux marron. Elle était mince mais pas maigre. Ses yeux étaient bouffis, soit d’avoir trop pleuré soit de n’avoir pas assez dormi, et elle avait des lèvres pleines et bien dessinées. Il devina qu’elle devait avoir près de trente ans.

      - Pardon ? demanda la femme.

      - Excusez-moi, répondit-il. Je me parlais à moi-même. Mauvaise habitude. Je vous en prie, entrez, madame... ?

      - Richardson. Meredith Richardson.

      Elle entra dans le bureau.

      - Je cherche Nicholas Turner.

      - C’est moi. Ou ce qu’il en reste. Excusez mon apparence. J’ai bouclé une affaire hier soir et je me suis couché tard.

      Il ferma la porte et guida la femme vers la chaise destinée aux clients, près du bureau.

      - L’affaire impliquait une fabrique de whisky, Mr. Turner ?

      Il grimaça à la remarque.

      - C’était une affaire compliquée et j’avais vraiment besoin de décompresser. Je n’ai pas eu le temps de me doucher, et je m’en excuse.

      Elle le regarda dans les yeux et hocha de la tête.

      - Compris. Un agent du FBI qui vous connaît vous a recommandé à moi. Il s’appelle Marcus Moore. Il a dit que vous pourriez être... indisposé... ce matin. Je vois qu’il avait raison.

      - Oui, m’dame. Marcus est mon meilleur ami. Il me connaît bien.

      - Savez-vous qui je suis, Mr. Turner ? Avez-vous par hasard entendu mon histoire dans les journaux télévisés du soir, ou l’avez-vous lu dans les journaux locaux ?

      - Je ne peux pas le dire. J’ai été en déplacement hors de la ville durant les derniers jours, et je n’ai pas rattrapé les nouvelles locales.

      Meredith prit une grande inspiration.

      - Il y a trois jours, ma fille rentrait chez nous depuis chez une amie. L’amie en question habite à trois portes de la nôtre, dans un quartier tranquille. Elle a été enlevée, en pleine journée, entre leur maison et la mienne.

      Nicholas hocha de la tête.

      - Continuez.

      - Quand j’ai appelé la police, ils ont déclenché une Alerte Enlèvement, mais sans aucun résultat. Il y a eu plusieurs faux repérages, mais rien menant à des pistes sérieuses. J’ai téléphoné au FBI hier soir en leur demandant s’ils pouvaient aider. L’agent Moore est venu chez moi et a dit que puisqu’il existe la possibilité que ma fille ait franchi la frontière de l’État après un si grand laps de temps, le FBI reprenait l’affaire.

      - Attendez, vous avez appelé le FBI ? Pas la police ?

      - Oui. C’est un problème ?

      - Non, c’est juste inhabituel. Normalement, dans un enlèvement d’enfant, le FBI est informé immédiatement par la police.

      Meredith secoua la tête.

      - Je ne sais pas, Mr Turner. Tout ce que je sais, c’est que je veux que ma fille revienne, et que je demanderai toute l’aide que je peux avoir. Émotionnellement parlant, je suis une épave depuis qu’elle a disparu et je sentais que la police ne faisait rien pour la retrouver. L’agent Moore a dit que vous aviez beaucoup de réussite dans les affaires comme la mienne. Il a déclaré que vous aviez un sixième sens quand il s’agissait de retrouver des enfants disparus. Il a aussi dit que vu que vous étiez un détective privé, vous aviez un avantage que les policiers n’avaient pas, car vous n’avez pas à être à cheval sur le droit constitutionnel.

      - Madame Richardson, je ne me connais pas de sixième sens, mais j’ai été vraiment chanceux. J’ai même enfreint quelques lois dans certaines affaires. Je tiens vraiment aux enfants, et je pense que peu importe ce que je peux faire pour les aider, c’est un petit prix à payer.

      Elle regarda son sac à main.

      - Monsieur Turner, ma fille n’a que neuf ans. Elle est soit seule soit avec des étrangers qui lui veulent du mal. Elle a peur, elle est seule et perdue, et j’ai peur pour elle.

      Une larme roula sur sa joue.

      - Je vous paierais ce que vous voulez. S’il vous plaît, aidez-moi à retrouver ma fille.

      Tandis que Nicholas lui tendait une boite de mouchoirs par-dessus le bureau, il repensa à sa petite visiteuse de ce matin.

      - Avez-vous une photographie de votre fille ?

      - Bien sûr.

      Elle ouvrit son sac à main, en sortit une photo et la tendit par-dessus le bureau.

      - Elle a été prise il y a deux semaines quand Karen et moi étions au parc.

      La photographie montrait un gros plan d’une petite fille assise sur une balançoire, regardant l’appareil photo par-dessus son épaule droite. Elle était blonde comme sa mère, avec des yeux verts. Elle était très jolie, avec un visage presque elfique. Elle ne ressemblait en rien à la fillette qui était dans le bureau, et il en fut soulagé. Il ne pouvait pas l’expliquer, mais il espérait que le soulagement ne s’était pas vu sur son visage. À l’heure actuelle, il devait se concentrer sur l’affaire et pas sur ses hallucinations.

      - Je peux la garder ?

      Meredith acquiesça.

      - Ça veut dire que vous allez m’aider, monsieur Turner ?

      - Probablement, mais j’ai plusieurs questions, et nous allons devoir discuter de mes tarifs.

      - L’argent ne devrait pas être un problème. Je ne suis pas vraiment riche, mais je pourrais payer une somme raisonnable.

      Nicholas hocha la tête et sortir un carnet et un stylo.

      - Dites m’en plus sur le père de votre fille.

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