La Dernière Mission Du 7ème De Cavalerie. Charley Brindley
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Название: La Dernière Mission Du 7ème De Cavalerie

Автор: Charley Brindley

Издательство: Tektime S.r.l.s.

Жанр: Зарубежная фантастика

Серия:

isbn: 9788835410065

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СКАЧАТЬ mots à elle.

      “Oui, partez maintenant.”

      “Oh, ça c’est bien.” On pouvait lire le soulagement sur le visage d’Autumn. “Merci à vous, Rocrainium.” Elle prit ses mains entre les siennes. “Merci beaucoup. Vous n’imaginez pas combien je suis soulagée. Notre capitaine—”

      “Eaglemoon,” dit Mon adj’, “tu en fais trop.”

      “Oh.” fit-elle en retirant ses mains. “Désolée.” dit-elle en rougissant sous sa peau mate. “Vraiment désolée. Je ne sais pas ce qui–”

      “C’est bon, tais-toi” dit Alexander.

      Il se toucha le coeur, puis tendit la main, paume vers le haut. Rocrainium répondit d’un mot, puis chercha quelqu’un du regard. Six des jeunes gens à la cape écarlate étaient venus à la suite de Rocrainium, et ils se tenaient désormais à proximité. Il désigna d’eux d’entre eux et lorsqu’ils s’avancèrent,  Rocrainium leur donna des consignes.

      Les deux hommes regardèrent brièvement Autumn, puis saluèrent Rocrainium avec le poing sur la poitrine. Ils s’éloignèrent rapidement pour exécuter ses ordres.

      “Ca doit être des jeunes officiers,” dit Alexander.

      “Sans doute,” dit Autumn.

      “Nous aller,” dit Tin Tin, “trouver homme vous.”

      Autumn se toucha le coeur, puis tendit la main, paume vers le haut. “Merci à vous.”

      “Cette Tin Tin est très brillante,” dit Alexander en retournant voir Kawalski avec elle.

      “Oui, elles le sont toutes les deux.” Autumn s’agenouilla près de Kawalski. “Elles apprenent notre langue et nos manières bien plus vite que moi je n’apprends les leurs.

      Elle contrôla le pansement sur sa blessure.

      “Crois-tu qu’il faut qu’on change le pansement sur le bras de Cateri?” demanda Alexander.

      Autumn leva les yeux vers lui. “Oui, je crois que c’est vous qui devriez le contrôler.” dit-elle avec un grand sourire.

      “Ce petit sourire est déplacé, et je changerais le bandage si je pensais qu’elle n’utiliserait pas son fouet sur moi.”

      “Elle vous a frappé hier simplement parce qu’elle croyait que vous alliez lui prendre son chariot.”

      “Hé, regarde un peu,” dit Alexander.

      Autumn vit deux colonnes de fantassins et de cavaliers quitter le cam ; l’une en direction du nord, et l’autre en direction du sud. Chaque contingent était conduit par l’un des jeunes officiers.

      “Waouh,” fit Autumn. “Ils ne font pas semblant de partir à la recherche du capitaine Sanders.”

      “Je crois que Rocrainium est le commandant en second,” dit Alexander. “Et cet autre officier qu’on a vu hier sur le grand cheval noir doit être leur chef.”

      “Je me demande comment il s’appelle.”

      “C’est à Tin Tin qu’il faudra demander ça. Ces Vocontii doivent être une menace permanente. Ils ont attaqué deux fois en deux jours, et à chaque fois qu’on les repousse ils se diluent dans la forêt puis se regroupent pour un nouvel assaut.”

      “Comme des guérilleros.”

      “Comment cette bataille aurait-elle tourné si on n’avait pas été là aujourd’hui?” demanda Alexander.

      “Il devait y en avoir plus de cinq cents et avec les fantassins et chariots répartis sur la longueur de la file les bandits sont très efficaces.”

      “Ils attrapent tout ce qu’ils peuvent dans les chariots,” dit Alexander. “et quand les fantassins et la cavalerie se mettent à charger, ils courent avec tout ce qu’ils peuvent emporter.’

      “Vous avez remarqué que ces gens utilisent une espèce de trompe pour lancer l’alerte?”

      “Oui.” Alexander regarda Autumn ajuster la couverture autour des épaules de Kawalski. “Je crois que trois coups de trompette signifient :’On se fait attaquer.’”

* * * * *

      Ils n’eurent aucune nouvelle du capitaine Sanders de tout le reste de cette journée.

      La section s’installa dans sa vie quotidienne et, en restant en petits groupes, ils explorèrent le camp. Les suivants avaient installé un marché rudimentaire dans un coin proche du centre du campement. Après le déjeuner, Joaquin, Sparks, Kari, et Sharakova se dirigèrent vers le marché pour voir ce qu’il y avait à vendre.

      “Hé!” cria Lojab par derrière eux, “Vous allez où?”

      “Au marché,” dit Sparks.

      “Ferme la, Sparks,” dit Sharakova à voix basse.

      “Bon,” dit Lojab, “Je viens avec vous.”

      “Super,” murmura Sharakova à Karina. “Le don du Ciel au Septième de Cav’ va nous régaler de sa personnalité pétillante et de son esprit éblouissant.”

      “Et si je le flingue,” dit Karina, “tu crois que Mon adj’ me traduirait devant la cour martiale?”

      “La cour martiale?” dit Sharakova. “Tu rigoles, t’aurais la Médaille d’Honneur.”

      Elles riaient encore lorsque Lojab les rejoint. “Qu’est-ce qu’il y a de si drôle?”

      “Toi, âne bâté,” dit Sharakova.

      “Va te faire mettre, Sharakova.”

      “Dans tes rêves, Low Job.”

      Ils traversèrent une section du camp occupée par la cavalerie légère, où les soldats bouchonnaient leurs chevaux et réparaient leurs harnachements de cuir. Après la cavalerie venaient les tireurs à la fronde qui s’entraînaient avec leurs lance-pierres. Les sacs qu’ils portaient à la ceinture étaient bourrés de roches, bouts de fer et morceaux de plomb.

      “Voilà le marché.” dit Sparks en désignant un bosquet d’arbres juste devant eux.

      A l’ombre des chênes, le marché était bondé de gens qui achetaient, vendaient, marchandaient et troquaient des sacs de céréales contre de la viande, du tissu et des outils.

      Les cinq soldats longeaient un sentier qui serpentait entre deux rangées de marchands qui avaient leurs marchandises étalées au sol.

      “Hé, les mecs,” dit Karina, “visez un peu ça.” Elle désignait une femme en train d’acheter de la viande.

      “C’est notre cuivre,” dit Sparks.

      “Sans blague, Dick Tracy,” dit Sharakova.

      La femme comptait des étuis de cartouches laissées sur le sol par la section après la bataille.

      “Elle utilise ça comme de l’argent,” dit Karina.

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