Название: La Mort et Un Chien
Автор: Фиона Грейс
Издательство: Lukeman Literary Management Ltd
Жанр: Зарубежные детективы
isbn: 9781094305295
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— Hey-ho Lacey. Tu as besoin de brûler quelque chose ?
Lacey se pencha à la fenêtre, sur ses coudes.
— Non. Je me demandais juste si tu voulais de l’aide ?
— Je pensais que tu avais un rendez-vous avec Tom ce soir ? demanda Gina.
— C’était le cas, lui dit Lacey, sentant cet étrange mélange de déception et de soulagement se mélanger à nouveau dans ses tripes. Mais il a annulé. Une urgence liée à la pâtisserie.
— Ah, dit Gina. Elle jeta une autre branche d’arbre sur le feu de joie, faisant voler des étincelles rouges, oranges et jaunes. Eh bien, tout est sous contrôle ici, merci. À moins que tu n’aies des marshmallows à faire griller ?
— Mince, non, je n’en ai pas. Ça a l’air sympa ! Et je viens juste d’aller faire des courses !
Elle décida de mettre son manque de guimauves sur le compte de Martha Stewart et de sa recette de cheesecake à la vanille extrêmement raisonnable.
Lacey était sur le point de souhaiter une bonne nuit à Gina et de faire demi-tour pour revenir sur ses pas, quand elle sentit Chester la pousser du nez. Elle se retourna et le regarda. Les sacs à provisions qu’elle avait placés dans l’espace pour les jambes s’étaient ouverts et certains des articles qu’elle avait apportés en étaient tombés.
— C’est une idée… Lacey dit. Elle regarda de nouveau par la fenêtre. Hey, Gina. Et si on dînait ensemble ? J’ai du vin et des pâtes. Et tous les ingrédients pour faire l’authentique cheesecake new-yorkais de Martha Stewart si on s’ennuie et qu’on a besoin d’une activité.
Gina avait l’air ravie.
— Tu m’as eu au vin ! s’exclama-t-elle.
Lacey rit. Elle descendit pour aller récupérer les sacs côté passager, et gagna un autre coup de truffe mouillée de Chester.
— Qu’est-ce qu’il y a encore ? lui demanda-t-elle.
Il pencha la tête sur le côté, ses sourcils touffus s’élevant vers le haut.
— Oh. J’ai compris, dit Lacey. Je t’ai déjà grondé pour ne pas m’avoir empêché de mettre les pieds dans le plat plus tôt avec Tom. Tu prouves quelque chose, n’est-ce pas, que tout a quand même fonctionné ? Eh bien, je te l’accorde.
Il gémit.
Elle gloussa et lui caressa la tête.
— Petit futé.
Elle sortit de la voiture, Chester bondissant après elle, et remonta le chemin de Gina, évitant les moutons et les poulets éparpillés partout.
Elles entrèrent.
— Alors que s’est-il passé avec Tom ? lui demanda Gina en marchant le long du couloir au plafond bas vers sa rustique cuisine de campagne.
— C’est Paul en fait, expliqua Lacey. Il a mélangé les farines ou quelque chose comme ça.
Elles entrèrent dans la cuisine très vivement éclairée, et Lacey posa les sacs de courses sur le plan de travail.
— Il est temps qu’il vire ce Paul, dit Gina avec un tsss.
— C’est un apprenti, lui dit Lacey. Il est censé faire des erreurs !
— Bien sûr. Mais ensuite il est censé apprendre d’elles. Combien de fournées de pâtisseries a-t-il gâchées maintenant ? Et que cela ait un impact sur vos projets, c’est vraiment le bouquet.
Lacey sourit à la phrase amusante de Gina.
— Honnêtement, c’est bon, dit-elle en sortant tous les articles du sac. Je suis une femme indépendante. Je n’ai pas besoin de voir Tom tous les jours.
Gina prit des verres à vin et leur versa chacune un verre, puis elles commencèrent à préparer le dîner.
— Tu ne croiras jamais qui est venu dans mon magasin avant la fermeture aujourd’hui, dit Lacey en remuant les pâtes dans leur casserole d’eau frémissante. Les instructions disaient qu’il n’était pas nécessaire de remuer pendant les quatre minutes d’ébullition, mais cela semblait trop paresseux, même pour Lacey !
— Pas les Américains ? demanda Gina sur un ton de dégoût, en plaçant la sauce tomate dans le micro-ondes pendant les deux minutes nécessaires pour la réchauffer.
— Si. Les Américains.
Gina frissonna.
— Oh, mon Dieu. Que voulaient-ils ? Laisse-moi deviner, Daisy voulait que Buck lui achète un bijou hors de prix ?
Lacey égoutta les pâtes dans une passoire, puis les répartit dans deux bols.
— C’est ça le truc. Daisy voulait que Buck lui achète quelque chose. Le sextant.
— Le sextant ? demanda Gina en versant la sauce tomate sur les pâtes sans élégance. Comme l’instrument naval ? Pourquoi une femme comme Daisy voudrait-elle d’un sextant ?
— N’est-ce pas ? C’est exactement ce que j’ai pensé ! Lacey saupoudra des copeaux de parmesan sur son monticule de pâtes.
— Peut-être qu’elle l’a juste choisi au hasard, se dit Gina en tendant à Lacey une des deux fourchettes qu’elle avait récupérées dans le tiroir à couverts.
— Elle a été très précise à ce sujet, continua Lacey. Elle porta sa nourriture et son vin vers la table. Elle voulait l’acheter et bien sûr, je lui ai dit qu’elle devait venir à la vente aux enchères. Je pensais qu’elle laisserait tomber, mais non. Elle a dit qu’elle serait là. Alors maintenant, je dois les supporter à nouveau demain. Si seulement j’avais rangé ce fichu objet plutôt que de l’avoir laissé visible depuis la fenêtre pendant le déjeuner !
Elle leva les yeux lorsque Gina prit sa place en face, pour voir que sa voisine avait l’air plutôt bouleversée tout d’un coup. Elle ne semblait pas non plus avoir quelque chose à ajouter à ce que Lacey avait dit, ce qui était extrêmement inhabituel pour une femme habituellement bavarde.
— Qu’est-ce qu’il y a ? demanda Lacey. Qu’est-ce qui ne va pas ?
— Eh bien, c’est moi qui t’ai convaincu que fermer boutique pour le déjeuner ne ferait pas de mal, marmonnait Gina. Mais ça a été le cas. Parce que ça a donné à Daisy la chance de voir le sextant ! C’est de ma faute.
Lacey rit.
— Ne sois pas bête. Allez, mangeons avant que ça refroidisse et que tous nos efforts ne soient gâchés.
— Attends. On a besoin d’une autre chose. Gina alla jusqu’à ses pots d’herbes aromatiques alignés sur le rebord de la fenêtre et cueillit quelques feuilles dans l’un d’eux. Du basilic frais ! Elle posa un brin sur chacun de leurs bols de pâtes mal présentées СКАЧАТЬ