Raison de Courir . Блейк Пирс
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Читать онлайн книгу Raison de Courir - Блейк Пирс страница 14

СКАЧАТЬ de ses hommes étaient déjà au sol, son petit frère inclus. Un troisième – qui avait observé son combat avec Desoto – écarquilla les yeux de surprise. Il dégaina son arme. Avery percuta ses mains avec la batte, pivota avec l’élan, et le frappa au visage. Il s’écrasa contre un rayonnage.

      Les deux derniers hommes s’étaient jetés sur Ramirez.

      Avery fit tournoyer la batte et frappa un des hommes à l’arrière du genou. Il se retourna. Elle abattit l’acier sur son torse et lui donna un coup de pied à la tête. L’autre homme lui assena un coup de poing à la mâchoire et poursuivit avec un plaquage sur la table de poker en criant.

      Ils s’écrasèrent ensemble.

      L’homme était sur le dessus et faisait pleuvoir les coups. Avery saisit finalement un poignet et roula. Il tomba et elle fut capable de pivoter, de piéger son bras dans une prise de soumission. Avery se tenait perpendiculairement à son corps. Ses jambes se trouvaient sur son ventre et son bras était droit et tendu au maximum.

      « Lâchez ! Lâchez ! », s’écria-t-il.

      Elle leva une jambe et le frappa au visage jusqu’à ce qu’il s’évanouisse.

      « Va te faire foutre ! », hurla-t-elle.

      La pièce était silencieuse. Les cinq hommes, Desoto inclus, étaient assommés.

      Ramirez grogna et se mit à quatre pattes.

      « Nom de dieu… », murmura-t-il.

      Avery repéra un pistolet par terre. Elle le saisit et le pointa vers la porte du sous-sol. À peine l’avait-elle fait que Tito apparut.

      « Ne vous avisez pas de lever cette arme ! », mugit Avery. « Vous m’entendez ? Ne faites pas ça. »

      Tito lança un regard au pistolet dans sa main.

      « Vous levez cette arme et je tire. »

      La scène dans la pièce était impossible à croire pour Tito ; sa bouche s’ouvrit pratiquement en grand quand il vit Desoto.

      « Vous avez fait tout ça ? », demanda-t-il avec sérieux.

      « Lâchez votre arme ! »

      Tito visa vers elle.

      Avery tira deux coups dans sa poitrine et le renvoya voler dans l’escalier.

      CHAPITRE HUIT

      À l’extérieur du café, Avery tenait un sac de glace sur son œil. Deux méchantes contusions palpitaient en dessous, et sa pommette était tuméfiée. Il était aussi difficile de respirer, ce qui lui faisait penser qu’elle avait une côte cassée, et sa nuque était encore endolorie et rouge en raison de la forte étreinte de Desoto.

      Malgré ce mauvais traitement, Avery se sentait bien. Plus que bien. Elle s’était défendue avec succès contre un tueur géant et cinq de ses hommes.

      Tu l’as fait, pensa-t-elle.

      Elle avait passé des années à apprendre comment se battre, d’innombrables années et heures quand elle était la seule dans le dojo, s’entraînant juste contre elle-même. Elle avait été impliquée dans d’autres combats auparavant, mais aucun contre cinq hommes, et certainement aucun contre quelqu’un d’aussi puissant que Desoto.

      Ramirez était assis sur le bord du trottoir. Il avait été au bord de l’évanouissement depuis le sous-sol. Comparé à Avery, il était en piteux état : le visage couvert de coupures et de contusions, ainsi que des accès de vertige constants.

      « Tu étais comme un animal là en bas », bafouilla-t-il. « Un animal… »

      « Merci ? », dit-elle.

      Le café-restaurant de Desoto était au cœur du A7, donc Avery s’était sentie obligée d’appeler Simms en renfort. Une ambulance se trouvait sur la scène, ainsi que de nombreux policiers du A7 pour emmener Desoto et ses amis pour agression, possession d’armes, et d’autres petites infractions. Le corps de Tito – enveloppé dans un sac noir – fut remonté en premier et chargé à l’arrière d’un des véhicules des secours.

      Simms apparut et secoua la tête.

      « C’est le bazar en bas », dit-il. « Merci pour la paperasse supplémentaire. »

      « Auriez-vous préféré que j’appelle mes propres hommes ? »

      « Non », admit-il. « J’imagine que non. Nous avons trois services différents qui essayent tous d’épingler Desoto pour quelque chose, donc au moins cela peut aider à secouer l’arbre. Je ne sais pas à quoi vous pensiez en allant dans cet endroit sans renforts, mais beau travail. Comment les avez-vous pris tous les six toute seule ? »

      « J’ai eu de l’aide », dit Avery avec un signe de la tête vers Ramirez.

      Ramirez leva une main en signe de reconnaissance.

      « Qu’en est-il du meurtrier du yacht ? », demanda Simms. « Un lien ? »

      « Je ne le pense pas », dit-elle. « Deux de ses hommes ont braqué le magasin deux fois. Desoto en était surpris, et furieux. Si les deux autres employés corroborent l’histoire, je pense qu’ils sont hors de cause. Ils voulaient de l’argent, pas une propriétaire de magasin morte. »

      Un autre policier apparut et fit un geste à Simms.

      Simms donna une légère tape à l’épaule d’Avery.

      « Vous voudrez peut-être partir d’ici », dit-il. « Ils les font remonter maintenant. »

      « Non », dit Avery. « J’aimerais le voir. »

      Desoto était si grand qu’il dut se baisser pour sortir par la porte de devant. Deux policiers étaient de chaque côté, et un dans son dos. Comparé à tous les autres, il ressemblait à un géant. Ses hommes furent amenés derrière lui. Tous furent menés vers un camion de la police. Alors qu’ils se rapprochaient d’Avery, Desoto s’arrêta et se tourna ; aucun des policiers ne pouvait le faire bouger.

      « Black », appela-t-il.

      « Ouais ? », dit-elle.

      « Tu sais cette cible dont tu parlais ? »

      « Ouais ? »

      « Click, click, boom », dit-il avec un clin d’œil.

      Il la regarda fixement pendant une autre seconde avant de laisser la police le faire monter dans le van.

      Les menaces en l’air faisaient partie du travail. Avery l’avait appris depuis longtemps, mais quelqu’un comme Desoto était réel. En apparence, elle tint bon et le dévisagea jusqu’à qu’il soit parti, mais en son for intérieur, elle arrivait à peine à ne pas céder.

      « J’ai besoin d’un verre », dit-elle.

      « СКАЧАТЬ