Piege Mortel . Блейк Пирс
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Читать онлайн книгу Piege Mortel - Блейк Пирс страница 13

СКАЧАТЬ pour les difficiles semaines à venir. D’un autre côté, elle se dit...

      C’est peut-être mieux comme ça.

      Étant donné ses sentiments quelque peu confus au sujet de John, sa présence pourrait s’avérer être une distraction.

      Riley fut finalement soulagée, cependant, de se retrouver dans le même groupe que Francine Dow, la colocataire qu’on lui avait assignée la veille. Frankie, comme elle préférait qu’on l’appelle, était plus âgée que Riley, peut-être presque 30 ans ; une rouquine pleine d’entrain dont les traits rougis laissaient entendre qu’elle avait déjà beaucoup vécu dans la vie.

      Riley et Frankie ne se connaissaient pas du tout. La veille, elles avaient à peine eu le temps de défaire leurs bagages et de s’installer dans leur petite chambre de dortoir, et elles étaient parties chacune de leur côté pour le petit déjeuner.

      Finalement, le groupe de NATs de Riley fut convoqué dans le couloir par l’agent Marty Glick, l’instructeur du groupe. Glick avait l’air d’avoir la trentaine. Il était grand et avait la musculature d’un footballeur, et une expression sérieuse et impassible sur le visage.

      Il dit au groupe...

      — Vous avez une grosse journée devant vous. Mais avant de commencer, il y a quelque chose que je veux vous montrer.

      Glick les mena dans le hall d’entrée principal, une pièce énorme avec un sceau du FBI au milieu de son sol en marbre, une énorme plaque en bronze sur un mur avec une bande noire au travers. Riley était passée par ici quand elle était arrivée, et elle savait qu’on l’appelait le « Hall of Honor ». C’était un endroit solennel où les agents du FBI tombés en service étaient commémorés.

      Glick les emmena à un mur avec deux expositions de portraits et de noms. Entre les présentoirs se trouvait une plaque encadrée sur laquelle on pouvait lire...

      Les diplômés de l’Académie nationale qui ont été tués dans l’exercice de leurs

       fonctions en conséquence directe d’une action adverse.

      De petites halètements passèrent à travers le groupe lorsqu’ils découvrirent le sanctuaire. Glick resta silencieux un instant, il laissait simplement l’impact émotionnel les mots de la plaque se faire sentir.

      Finalement, il dit, presque à voix basse...

      — Ne les laissez pas tomber.

      Tandis qu’il emmenait le groupe de NATs pour commencer leurs activités de la journée, Riley jeta un coup d’œil par-dessus son épaule aux portraits sur le mur. Elle ne put s’empêcher de se demander...

      Ma photo sera-t-elle là un jour ?

      Bien sûr, il n’y avait aucun moyen de le savoir. Tout ce dont elle était sûre, c’était que les jours à venir lui apporteraient des défis qu’elle n’avait jamais rencontrés auparavant dans sa vie. Elle se sentit bouleversée par un nouveau sens des responsabilités envers ces agents martyrs.

      Je ne peux pas les laisser tomber, pensa-t-elle.

      CHAPITRE SEPT

      Jake conduisait le véhicule emprunté à la hâte le long d’un réseau de routes en gravier de Dighton vers la ville de Hyland. Le chef Messenger lui avait prêté la voiture pour que Jake puisse partir avant l’atterrissage de l’hélicoptère des médias.

      Il n’avait aucune idée de ce qui l’attendait à Hyland, mais il était satisfait d’avoir échappé à ces nuisibles. Il détestait être harassé par des journalistes qui lui posaient des questions auxquelles il ne pouvait pas répondre. Il n’y avait pas grand-chose que les médias appréciaient d’avantage que les crimes sensationnels dans des paysages bucoliques et éloignés. Le fait que la victime était la femme d’un maire rendait certainement l’histoire d’autant plus irrésistible pour eux.

      Il conduisait la fenêtre ouverte, profitant de l’air frais de la campagne. Messenger lui avait annoté une carte, et Jake appréciait la ballade tranquille sur les routes de campagne. L’homme qu’il allait interroger n’irait nulle part avant son arrivée.

      Bien sûr, le suspect de la prison de Hyland n’avait peut-être rien à voir avec les deux meurtres. Il était en détention au moment de la mort de la seconde victime.

      Non pas que cela prouve son innocence, pensa Jake.

      Il y avait toujours la possibilité qu’une équipe de deux tueurs ou plus soit au travail. Hope Nelson avait pu être la victime d’un imitateur, s’inspirant du meurtre d’Alice Gibson.

      Rien de tel ne surprendrait Jake. Il avait travaillé sur des affaires plus étranges au cours de sa longue carrière.

      Lorsque Jake arriva à Hyland, la première chose qu’il remarqua fut à quel point la ville paraissait petite et endormie ; beaucoup plus petite que Dighton, avec sa population d’environ mille habitants. Le panneau qu’il venait de passer indiquait que seulement 200 personnes vivaient ici.

      A peine plus grand qu’un lieu-dit, pensa Jake.

      Le poste de police n’était qu’une vitrine de plus dans la petite rue commerçante. Alors qu’il se garait le long du trottoir, Jake vit un homme obèse en uniforme adossé dans le chambranle de la porte, comme s’il n’avait rien d’autre à faire.

      Jake sortit de la voiture. Alors qu’il se dirigeait vers le poste de police, il remarqua que le gros flic fixait quelqu’un de l’autre côté de la rue. C’était un homme portant une veste médicale blanche, se tenant simplement là, les bras croisés. Jake eut l’étrange impression que ces deux-là se regardaient en silence depuis un bon moment.

      De quoi s’agit-il ? se demanda-t-il.

      Il s’approcha de l’homme en uniforme dans l’entrée et lui montra son insigne. L’homme se présenta comme étant le shérif David Tallhamer. Il mâchait une chique de tabac.

      — Entrez, dit-il à Jake d’un ton ennuyé, venez que je vous présente notre invité, Phil Cardin qu’il s’appelle.

      Alors que Tallhamer ouvrit le chemin vers l’intérieur, Jake jeta un coup d’œil en arrière et vit que l’homme à manteau blanc ne bougeait pas de sa place.

      Une fois dans le poste de police, Tallhamer présenta Jake à un adjoint qui était assis les pieds sur un bureau en train de lire un journal. L’adjoint fit un signe de tête à Jake et retourna à sa lecture.

      Le petit poste semblait saturé d’un étrange sentiment d’ennui. Si Jake ne l’avait pas déjà su, il n’aurait jamais deviné que ces deux flics blasés avaient eu affaire à un meurtre horrible.

      Tallhamer conduisit Jake à travers une porte à l’arrière du bureau qui menait à la prison. La prison n’était composée que de deux cellules se faisant face à travers un étroit couloir. Elles étaient toutes les deux occupées en ce moment.

      Dans une cellule, un homme vêtu d’un costume de ville était étendu sur son lit et ronflait bruyamment. En face, un homme à l’air renfrogné, vêtu d’un jean et d’un t-shirt, était СКАЧАТЬ