Problèmes de culture. Considération la culture comme source de connaissance. Andrei Tikhomirov
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СКАЧАТЬ une multitude de connotations sémantiques qui, à leur tour, marquent la compréhension et l’utilisation du terme “culture” par diverses disciplines et à différentes époques de l’histoire. Néanmoins, l’analyse montre que le principe unificateur et émouvant de la formation des sciences de la culture doit être recherché dans les riches traditions de l’histoire européenne de la philosophie. Cela nous permet de considérer comme un élément de la science culturelle en tant que système de connaissance le développement historique des idées sur la culture – des théories culturelles anciennes aux théories culturelles modernes, concepts que l’on peut imaginer comme des directions relativement indépendantes de la pensée philosophique.

      Dans les études culturelles nationales, deux axes de recherche dominent. Depuis le milieu des années 60, la culture a été perçue comme une combinaison de valeurs matérielles et spirituelles créées par l’homme. Possédant une grande étendue, cette approche est remarquable en termes d’incertitude, car il n’y a pas de critères précis pour déterminer les valeurs culturelles. L’interprétation axiologique de la culture est impliquée dans le calcul de la sphère de l’existence humaine, que l’on peut appeler le monde des valeurs. C’est à lui, à ce monde, du point de vue des partisans de ce concept, que le concept de culture est applicable. Cela apparaît comme un magnifique résultat de l’activité antérieure d’une personne, qui est une hiérarchie complexe de formations matérielles et spirituelles significatives pour un organisme social particulier.

      Les partisans du concept d’activité voient une certaine limitation dans une telle interprétation du concept de culture. Selon eux, l’interprétation axiologique ferme les phénomènes culturels dans une sphère relativement étroite, alors que “la culture… est un processus dialectiquement réalisé dans l’unité de ses moments objectifs et subjectifs, de ses prémisses et de ses résultats”. L’approche active de la culture se concrétise dans deux directions:

      on considère la culture dans le contexte de la formation personnelle (Buller, Zlobin, Kogan, Mezhuev, etc.),

      l’autre la caractérise comme une propriété universelle de la vie sociale (Davidovich, Jdanov, Kagan, Fainburg, Markaryan, etc.).

      La recherche d’une définition significative de la culture conduit donc à une compréhension de la manière générique d’être une personne dans le monde, à savoir l’activité humaine comme une véritable substance de l’histoire humaine. L’unité de subjectif et d’objectif réalisée dans l’activité nous permet de comprendre la culture comme “un système de mécanismes développés de manière extrabiologique, grâce auxquels l’activité des personnes dans la société est stimulée, programmée et réalisée” (E. Markaryan). Autrement dit, la culture agit comme un “mode d’activité” (V.E. Davidovich, Yu. A. Zhdanov), un “contexte technologique d’activité” (Z. Fainburg), qui confère à l’activité humaine une intégrité interne et une orientation particulière. et agit comme un moyen de régulation, de préservation, de reproduction et de développement de toute vie sociale.

      Il convient de noter que l’activité et les approches axiologiques n’épuisent pas toute la diversité des points de vue sur le concept de culture dans la littérature philosophique moderne. Les travaux d’un nombre significatif d’auteurs reflètent les concepts de base des études culturelles occidentales: structure-fonctionnel, sémiotique, le concept d’anthropologie culturelle, etc.

      Une tentative, décelable dans les travaux de L. White, visant à créer une théorie de la culture capable de considérer les cultures littérales et écrites d’une manière, a été faite par M.K. Petrov (Petrov M.K. Langue, signe, culture, M., 1991, page 27). La situation actuelle nous permet d’utiliser le terme “culture” pour enregistrer la différence générale entre l’activité de la vie humaine et les formes de vie biologiques, l’unicité qualitative des formes historiquement spécifiques de cette activité à différents stades de développement social dans le cadre de certaines époques, formations socio-économiques et communautés ethniques (communautés primitives). ¬naya, culture européenne, antiquité (grecque et romaine), culture russe), en particulier la conscience et le comportement des personnes dans des domaines spécifiques de la vie publique (culture du travail) a, culture politique, culture de la pensée), le mode de vie d’un groupe social (par exemple, la culture de classe) et d’un individu (culture personnelle).

      Récemment, une approche de “dialogue” a été largement répandue, dans laquelle la culture est considérée comme une “réunion” de cultures (Bibler).

      La science culturelle moderne se forme, sortant des soins parentaux de la philosophie, acquiert son propre sujet de recherche et justifie les méthodes qui lui correspondent. Tout d’abord, un culturologue traite des résultats de l’activité culturelle (objets, produits, créativité culturelle – musique, peintures, par exemple), mais sa tâche est d’approfondir – d’absorber l’esprit de culture (mentalité, paradigme culturel), peu importe de quelle position théorique il adhère. Dans ce cas, la deuxième couche – de la culture – de la culture est révélée: il s’agit du niveau de communication, des instituts d’éducation et d’éducation. Et, enfin, la base même de la culture, son noyau, son archétype est la structure de l’activité culturelle. Différents chercheurs l’identifient de différentes manières: avec la langue, la composition psychologique de la nation et la voie de la sacralisation, le système de symbolisme adopté, etc. Dans tous ces cas, le pathos de la recherche culturelle reste inchangé – intégrité, base d’intégration de la société, prise en compte de l’histoire comme intersection de l’expression créatrice du “moi” et développement de la tradition culturelle dans l’espace spirituel du groupe ethnique.

      La culturologie, si elle prétend être une discipline scientifique et son propre sujet de recherche, se tourne inévitablement vers “l’archéologie de la culture”, révèle sa genèse, son fonctionnement et son développement, révèle les voies de l’héritage culturel et de la durabilité, le “code” du développement culturel. Ce travail est effectué à trois niveaux:

      • la préservation de la culture, ses fondements fondamentaux, cachée derrière la coquille verbale et symbolique;

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