Название: Histoire littéraire d'Italie (1
Автор: Pierre Loius Ginguené
Издательство: Public Domain
Жанр: Критика
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On lui serra le front avec une corde jusqu'à faire sortir les yeux de la tête; enfin, après d'autres tortures, on le fit expirer sous le bâton.
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Atalaric et Théodat.
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Je ne prétends point adopter, par cet expression, le roman moral, mais fabuleux, de la fin cruelle et infortunée de Bélisaire. Justinien le rappela en effet en 540, mais il l'envoya commander en Perse. Les succès de Bélisaire y furent moins brillants qu'en Italie; il fut alors rappelé, disgracié et dépouillé du généralat. Renvoyé en Italie, à la tête des armées, il retourna quatre ans après à Constantinople, et y jouit pendant quinze ans de ses immenses richesses. Enveloppé, en 563, dans une conspiration contre l'Empereur, il fut privé de toutes ses charges et dignités, et consigné prisonnier dans sa maison. La suite du procès l'ayant justifié, il fut rétabli dans tous ses honneurs et dans les bonnes grâces de Justinien. Il mourut en 565, dans une extrême vieillesse, huit mois seulement avant l'Empereur, qui eut encore le temps de s'emparer, selon sa coutume, de tous les trésors de Bélisaire, et de les réunir à celui qui ne tarda pas à cesser d'être le sien.
Théophanes, auteur grec contemporain, dans sa
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Voy. Muratori,
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Tiraboschi,
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Tirab. loc., cit., c. 2.
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Voy. Tirab., t. III, liv. I, c. i, 14.
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Tom. III, p. 560.
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Liv. XI, Epit. 54.
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Tirab. loc. cit.
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Liv. VII, Epit. 30.
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Auteurs d'
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Gibbon,
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Denina,
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Denina,
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En 534.
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Heinneccius,
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Tom. II, liv. 7.
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Voy. le poëme de S. Prosper,
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Voy. l'Histoire littér. de la France, t. IV, Etat des lettres au huitième siècle.
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Voy. Tirab.,
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En 774.
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C. 25.
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Voy. les preuves que le P. Mabillon donne de cette date, dans ses Notes sur la Vie d'Alcuin, insérées dans ses
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Hist. litt. de la France,
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Abr. chr. de l'Hist. de Fr., année 789.
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Hist. Litt. de la France,
Charlemagne voulut aussi qu'en France on sût mieux la musique, et que l'on chantât plus humainement qu'on ne faisait alors, entreprise toujours difficile et qui, comme on voit, l'était il y a long-temps. On sait qu'il s'éleva une grande dispute à Rome, en sa présence, entre ses chantres et les chantres romains. Il eut assez de goût et de discernement pour prononcer en faveur de ces derniers: il en amena deux en France pour y enseigner un chant moins barbare et surtout l'art d'organiser, c'est-à-dire, de pratiquer à la fin des phrases du plain-chant, quelques chétifs accords de tierce, car c'était à cela que se bornait alors toute la science de l'harmonie même au-delà des Alpes, et elle ne s'était pas encore étendue si loin en deçà 132.
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Tirab., t. III, p. 131 et suiv.
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Eginhard dit qu'il l'était quand Charlemagne le prit pour maître:
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Epist. XV,
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En 799,
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Tirab.,
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