Название: Deux acteurs pour un rôle. Théophile Gautier. Книга для чтения на французском языке
Автор: Теофиль Готье
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gasthof m – гостевой дом
1. Faites entrer dans des phrases les mots exigés par le sens.
l’horizon ; jours ; la boue ; le brouillard ; désert ; allée ; le vent ; charme ; un poète ; feuilles
I. 1. C’était les derniers ______ du mois de novembre. Le Jardin impérial de Vienne était _____. 2. Partout il y avaient des branches cassées par _____ et les _____ tourbionnaient et tombaient dans _____. 3. Cependant la grande _____, couverte de sable était praticable. 4. Le jardin n’a pas perdu tout son _____. 5. Les arbres avec leur feuillage rousse laissaient voir à ____ des collines noyées dans ____ bleuâtre du soir. 6. C’était une promenade fort agréable pour ____ .
visibles ; une casquette ; finesse ; rendez-vous ; une statue ; vêtu ; minutes ; ironique ; accompagnée ; théâtrale ; mois ; une redingote ; étroit ; fourrure ; défrisés ; froid ; réguliers
II.1. Un jeune homme arpentait cette allée avec des signes ____ d’impatience. 2. Il était ___ d’une façon un peu ____. 3. Il portait ____ de velours bordée de ____, un pantalon de tricot gris et des bottes molles à glands. 4. Ses traits étaient ____ et pleins de ____. 5. Son regard était ____. 6. Il venait de finir l’Université, car il portait encore ___ à feuilles de chêne des étudiants. 7. Il allait et venait dans un espace très ____. 8. Cette promenade donnait à comprendre qu’il attendait plutôt une jeune fille qu’un homme, car au ____ de novembre le jardin n’était guère propice aux ____ d’affaires. 9. En effet au bout de quelques ____ la jeune fille a paru au loin. 10. C’était une jeune fille blonde, aux cheveux légèrement ____ par l’humidité du soir et qui avait des joues un peu roses à cause du ___. 11. Enveloppée dans sa mante elle ressemblait beaucoup à ____ de Frileuse. 12. La jeune fille était ____ d’un barbet noir, son compagnon fidèle et discrait.
2. Mettez les verbes aux temps indiqués.
1. Figurez-vous, Henrich, qu’il y ____ (avoir – présent de l’indicatif) plus d’une heure que je ____ (être ) présent de l’indicatif) habillée et prête à sortir, et ma tante n’en ____ (finir – imparfait de l’indicatif) pas avec ses sermons sur les dangers de la valse, et les recettes pour les gâteaux de Noël et les carpes au bleu. 2. Je ____ (sortir – passé composé) sous le prétexte d’acheter des brodequins gris dont je n’____( avoir – présent de l’indicatif) nul besoin. C’est pourtant pour vous, Henrich, que je ____ (faire – présent de l’indicatif) tous ces petits mensonges dont je ____ (se rependre – présent de l’indicatif) et que je ____ (recommencer – présent de l’indicatif) toujours ; aussi quelle idée ____ (avoir – passé composé) de vous livrer au théâtre ; c’____ (être – imparfait de l’indicatif) bien la peine d’étudier si longtemps la théologie à Heidelberg ! 3. Mes parents vous ____ (aimer – imparfait de l’indicatif) et nous ____ (être – conditionnel présent) mariés aujourd’hui. 4. Au lieu de nous voir à la dérobée sous les arbres chauves du Jardin impérial, nous ____ (être – conditionnel présent) assis côte à côte près d’un beau poêle de Saxe, dans un parloir bien clos, causant de l’avenir de nos enfants : ne serait-ce pas, Henrich, un sort bien heureux ?
3. Retrouvez cette information dans le texte.
1. Le jeune homme ne pouvait pas s’imaginer sa vie sans théâtre, il a essayé de le faire comprendre à sa bien aimée. 2. La jeune fille était sûre que ses parents seraient contre son mariage avec un comédien. 3. Le jeune homme n’était pas de cet avis, car il comptait devenir un acteur célèbre et riche comme un ministre. 4. La jeune fille n’y croyait pas et pensait qu’il lui faudrait toute une vie pour devenir célèbre. 5. Le jeune homme avait déjà une proposition fort intéressante et le rôle qui a plu au directeur d’un théâtre. 6. La jeune fille a très vite deviné de quel rôle parlait son amant, c’était le rôle d’un diable et elle avait un sentiment d’inquiétude qu’elle ne pouvait pas s’expliquer. 7. Heureusement le jeune homme allait jouer son rôle blasphématoire la dernière fois. 8. La jeune fille a voulu aussi savoir si son bien aimé n’avait pas perdu la croix qu’il lui avait donnée. 9. La croix était toujours à sa place, le jeune homme ne l’a pas perdue. 10. En parlant ainsi ils sont parvenus à la boutique d’un cordonnier où la jeune fille devait acheter des brodequins gris. 11. Le jeune homme a dû abandonné son amie et il s’est dirigé vers le gasthof l’Aigle à deux têtes.
4. Relisez le chapitre.
On touchait aux derniers jours de novembre : le Jardin impérial de Vienne était désert, une bise aiguë faisait tourbillonner les feuilles couleur de safran et grillées par les premiers froids ; les rosiers des parterres, tourmentés et rompus par le vent, laissaient traîner leurs branchages dans la boue. Cependant la grande allée, grâce au sable qui la recouvre, était sèche et praticable. Quoique dévasté par les approches de l’hiver, le Jardin impérial ne manquait pas d’un certain charme mélancolique. La longue allée prolongeait fort loin ses arcades rousses, laissant deviner confusément à son extrémité un horizon de collines déjà noyées dans les vapeurs bleuâtres et le brouillard du soir ; au delà la vue s’étendait sur le Prater et le Danube : c’était une promenade faite à souhait pour un poète.
Un jeune homme arpentait cette allée avec des signes visibles d’impatience ; son costume, d’une élégance un peu théâtrale, consistait en une redingote de velours noir à brandebourgs d’or bordée de fourrure, un pantalon de tricot gris, des bottes molles à glands montant jusqu’à mi-jambes. Il pouvait avoir de vingt-sept à vingt-huit ans ; ses traits pâles et réguliers étaient pleins de finesse, et l’ironie se blottissait dans les plis de ses yeux et les coins de sa bouche ; à l’Université, dont il paraissait récemment sorti, car il portait encore la casquette à feuilles de chêne des étudiants, il devait avoir donné beaucoup de fil à retordre aux philistins et brillé au premier rang des burschen et des renards.
Le très court espace dans lequel il circonscrivait sa promenade montrait qu’il attendait quelqu’un ou plutôt quelqu’une, car le Jardin impérial de Vienne, au mois de novembre, n’est guère propice aux rendez-vous d’affaires.
En effet, une jeune fille ne tarda pas à paraître au bout de l’allée : une coiffe de soie noire couvrait ses riches cheveux blonds, dont l’humidité du soir avait légèrement défrisé les longues boucles ; son teint, ordinairement d’une blancheur de cire vierge, avait pris sous les morsures du froid des nuances de roses de Bengale. Groupée et pelotonnée comme elle était dans sa mante garnie de martre, elle ressemblait à ravir à la statuette de la Frileuse ; un barbet noir l’accompagnait, chaperon commode, sur l’indulgence et la discrétion duquel on pouvait compter.
– Figurez-vous, Henrich, dit la jolie Viennoise en prenant le bras du jeune homme, qu’il y a plus d’une heure que je suis habillée et prête à sortir, et ma tante n’en finissait pas avec ses sermons sur les dangers de la valse, et les recettes pour les gâteaux de Noël et les carpes au bleu. Je suis sortie sous le prétexte d’acheter des brodequins gris dont je n’ai nul besoin. C’est pourtant pour vous, Henrich, que je fais tous ces petits mensonges dont je me repens et que je recommence toujours ; aussi quelle idée avez-vous eue de vous livrer au théâtre ; c’était bien la peine d’étudier si longtemps la théologie à Heidelberg ! Mes parents vous aimaient et nous serions mariés aujourd’hui. Au lieu de nous voir à la dérobée sous les arbres chauves du Jardin impérial, nous serions СКАЧАТЬ