Стихи в переводе на французский язык. Иван Алексеевич Бунин
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СКАЧАТЬ grande ombre douce qui, lentement dans l’air,

      nage,

      Couvre les prés et les champs.

      Une houle cendrée est au-dessus de larges champs;

      Au-dessus de la lisière,

      La lumière qui descend de petits nuages en vibrant

      Court par une onde d’or, très claire.

      La nuit paraît à un rêve, à un conte de fées,

      Le doux sommeil est inquiet

      Par la caresse anxieuse de la belle nuit d’été

      Au point du jour en juillet …

      ***

      La lumière disparaît tellement triste

      Au coucher du soleil! Regardez:

      Sur le chaume, derrière la proche lisière,

      On ne voit rien plus loin dans les prés.

      Sur la plaine, la pénombre d'automne

      Se répand dans la nuit largement;

      Les silhouettes des saules sont visibles

      À l'ouest écarlate légèrement.

      Pas de bruit! Le cœur plein de tristesse

      En languit, mais personne ne comprends…

      Est-ce parce qu’on est si loin d’un gîte,

      Est-ce parce qu'il fait si sombre aux champs?

      Ou est-ce parce que l'automne qui s’approche

      Sent toujours quelque chose de très cher:

      D’une tristesse silencieuse du village

      Et de nos champs déserts?

      Les champs deviennent plus sombres et la lumière

      solaire

      S’y noie avant la nuit comme dans la mer sans fin,

      L'obscurité douce suit dans la steppe la lumière

      Muette et triste qui s'éteint.

      Seuls des zisels y sifflent ou sur la dérayure,

      Comme une ombre, une gerboise court

      mystérieusement

      Par de grands sauts rapides sans bruit à toute allure,

      En s’éclipsant aux champs…

      ***

      Tous les oiseaux partent. Le bois vide

      Périt, malade, de la façon

      Docile et le ravin humide

      Sent une odeur de champignons.

      Ils deviennent clairs, les fourrés denses.

      Sous les buissons, l’herbe est foulée.

      Avec les pluies d’automne intenses,

      Les feuilles vont se décomposer.

      Le vent souffle aux champs. Le jour sombre

      Est frais et toute la belle journée,

      J’erre dans la steppe jusqu’aux pénombres

      Loin des villages et des cités.

      Bercé par le pas monotone

      Du cheval, par une paix, envahi,

      J’écoute le vent qui chante et sonne

      Dans les canons de mon fusil.

      Au loin maritime,

      Le soir va s’éteindre…

      Le ciel devient sombre,

      Les vagues deviennent sombres…

      Le soleil qui couche

      Jette la douce lumière

      Des dernières lueurs…

      Mais mon âme refuse

      Tout cela de connaître.

      Étranger, j’arrive

      Chaque soir sur la côte.

      Assis sur une pierre,

      Je regarde une voile

      Et la douce lumière

      Des dernières lueurs…

      Alors, mon cœur pleure

      De la même tristesse:

      Toujours, il me semble

      Que, par une traverse,

      Je vais dans la steppe;

      Le soleil qui couche

      Lentement, éclaire

      Au loin la mer sombre

      Des blés mûrissants…

      ***

      Partout au bois, le jour est sombre.

      Les dépressions sont bleues; aux prés,

      L’herbe argentée blanchoie dans l’ombre

      Et un hibou s’est réveillé.

      Des pins passent vers l’ouest en file

      Comme des troupes de gardes aux aguets.

      L’Oiseau-de-feu solaire scintille

      D’une lueur pâle aux vieilles forêts.

      Tempête de neige

      La nuit, aux champs, quand une tempête chantonne,

      Dans le sommeil, des bouleaux blancs redonnent …

      La lune éclaire ce paysage champêtre,

      Une ombre pâle court et va disparaître…

      Cette nuit noire, j’entrevois que, dans la brume,

      Le Père Frimas rôde dans le clair de lune.

      Le vent chante, СКАЧАТЬ