Il Suffira D'Un Duc. Bianca Blythe
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Название: Il Suffira D'Un Duc

Автор: Bianca Blythe

Издательство: Tektime S.r.l.s.

Жанр: Историческая литература

Серия:

isbn: 9788835432692

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СКАЧАТЬ de venir ici et d’être aussi abattue. J’ai – euh – bien peur d’avoir perdu mon réticule. Pas qu’il ait contenu beaucoup d’argent de toute façon. Pensez-vous que je puisse emprunter le prix d’une course en fiacre ?

      Daisy se redressa.

      — Vous avez l’intention de rentrer chez vous ?

      Margaret hocha la tête.

      — Après ce que votre mère à fait ?

      Une étrange indignation résonna dans la voix de Daisy, une expression que Margaret n’associait pas au caractère habituellement plaisant de Daisy.

      Margaret hocha à nouveau la tête.

      — Bien sûr.

      — Je suis certaine que ma mère vous hébergerait.

      Margaret haussa les sourcils.

      — Enfin, dit Daisy en baissant les yeux tandis que ses joues rosissaient, avant de relever les yeux et de se pencher vers Margaret. Nous ne sommes pas obligées de le lui dire.

      Margaret pouffa de rire.

      — Je suis sûre qu’elle attend impatiemment que je parte.

      — Vous pourriez grimper par la fenêtre, dit Daisy.

      — La dernière fois, je suis tombée.

      — Vous ne pouvez pas tomber chaque fois.

      — Je doute que l’obscurité améliore mes compétences.

      — Dans ce cas, nous le lui dirons, corrigea Daisy. Evidemment, vous ne pouvez vous en retourner. Qui sait ce que votre mère fera ensuite ?

      Margaret se renfrogna momentanément. Puis elle releva le menton, suivant cette tradition utilisée depuis toujours par les gens essayant de faire au mieux dans une situation discutable. Il était douteux que ce geste ait le mérite d’exaucer les souhaits, mais Margaret fit néanmoins le vœu de ne pas s’inquiéter.

      — Il me suffit d’un plan. Enfin, il me suffit d’un bon plan. Et ensuite, je pourrai quitter la maison et vivre heureuse pour le restant de mes jours.

      Margaret n’allait pas laisser sa mère continuer à contrôler sa vie. Pas quand les plans de sa mère impliquaient de l’attacher à des lits.

      — Ce qu’il vous faut, dit Daisy, c’est vous marier.

      Margaret regarda soupçonneusement son amie.

      En général, Daisy affichait un caractère raisonnable que Margaret appréciait. Margaret n’avait jamais cru que Daisy avait l’habitude de proférer des déclarations insensées, et il était regrettable que Daisy ait apparemment perdu la raison à ce moment très précis.

      — Je ne vais pas prétendre que le duc m’ait compromise.

      — Alors, n’épousez pas le duc, dit Daisy. Mais souvenez-vous, si vous vous mariez, vous ne serez plus sujette aux folles tentatives de votre mère.

      Margaret se renfrogna. Techniquement, Daisy marquait un point. Sa mère avait soudoyé quelqu’un, avant que la saison ne débute, pour chanter ses louanges auprès du marquis de Metcalfe. Malheureusement pour la mère de Margaret, la femme qu’elle avait choisie avait fini par épouser le marquis. Maman avait trainé Margaret à tous les bals de cette saison, la transportant parfois à un bal différent avant que Margaret n’ait eu l’occasion de goûter les canapés. Tout le travail de Maman n’avait servi à rien : personne ne courtisait Margaret. Personne ne le ferait probablement jamais.

      — Personne ne m’épousera, dit Margaret. C’est pour cela que je suis dans cette situation.

      — Votre situation attachée sur un lit ? dit Daisy en esquissant un sourire.

      Margaret croisa les bras.

      — Ce n’est pas drôle.

      Daisy haussa un sourcil, et Margaret soupira.

      Peut-être était-ce amusant.

      Même si l’incident avait été extrêmement embarrassant.

      — Je n’ai pas envie d’épouser n’importe qui, dit Margaret. J’ai des principes.

      — Et vous avez raison, dit Daisy.

      Margaret dévisagea son amie. Pour quelque raison, Daisy continuait à sourire et à hocher la tête, comme si elles avaient une conversation normale, comme si son amie ignorait complètement le fait que chaque mot qu’elle prononçait était une absurdité

      — Personne ne désire épouser une écossaise dont le père fait du commerce. Quand les gens bavardent, ils s’étonnent que j’aie réellement été invitée.

      — C’est parce que votre père est très riche.

      — Je sais, mais—

      — Tout va bien se passer, dit Daisy en secouant la tête.

      Margaret envisagea de lui dire que chacun de ces mots était absurde. Naturellement, tout n’allait pas bien se passer. Les hommes n’étaient pas connus pour s’extasier sur les frisottis des cheveux trop épais ou sur le manque d’une silhouette élancée.

      — Les hommes n’ont pas envie de me courtiser.

      — Précisément, sourit Daisy avec enthousiasme. C’est pourquoi vous devrez rapidement faire progresser votre position sociale.

      Margaret la regarda soupçonneusement. Daisy parlait avec désinvolture de quelque chose d’impossible. Si Margaret avait été capable de faire progresser rapidement sa position sociale, l’argent de Papa y serait parvenu.

      — Vous avez seulement besoin d’un peu d’aide, dit Daisy songeusement.

      — Les mères sont supposées aider, dit Margaret.

      — Eh bien, oui. Mais la vôtre est un peu trop enthousiaste dans l’accomplissement de ses devoirs. Mais peut-être…

      Daisy se tut, puis un sourire joua sur ses lèvres.

      Margaret se raidit tandis que le sourire de Daisy continuait à s’agrandir, indiquant toutes sortes de mauvais présages. Seules des idées réellement absurdes pourraient faire s’étirer les lèvres de Daisy dans de telles proportions ou pétiller ses yeux avec autant de prémonitions.

      Daisy se pencha vers l’avant.

      — Il y a quelqu’un d’autre qui peut vous aider.

      — J’espère que vous n’allez pas me proposer votre mère.

      — Ne dites pas n’importe quoi. Elle ne serait pas suffisamment motivée.

      — Mais qui le serait ?

      — Le СКАЧАТЬ