Le Sourire Idéal. Блейк Пирс
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Название: Le Sourire Idéal

Автор: Блейк Пирс

Издательство: Lukeman Literary Management Ltd

Жанр: Зарубежные детективы

Серия:

isbn: 9781094310435

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СКАЧАТЬ de triples homicides pour satisfaire les caprices des autres membres du personnel. Vous ne pourrez pas voir Hernandez dans un avenir proche, ou alors, cela signifierait qu’il ne ferait pas son travail. De plus, Dolan est plus que qualifié pour cette affaire. Enfin, c’est lui que le FBI a mis à disposition. Donc, trouvez un moyen de travailler avec lui. Autrement, vous pouvez repartir au refuge. À vous de voir, Hunt.

      *

      Le trajet jusqu’à Studio City fut particulièrement désagréable.

      Dolan était visiblement contrarié de devoir être transporté sur le siège arrière d’une berline conduite par un marshal des États-Unis. Murph et Toomey n’étaient pas ravis de conduire de deux enquêteurs maussades et Jessie était contrariée par quasiment tout le reste.

      Malgré ce que Decker avait dit, elle avait l’impression d’avoir trois baby-sitters dans la voiture, avec deux de plus dans le véhicule derrière eux. Son « collègue » considérait apparemment que son implication dans l’affaire n’était rien d’autre que de la poudre aux yeux. Quant aux marshals, ils n’aimaient visiblement pas qu’on les prenne pour des valets de rang supérieur. Quand ils arrivèrent sur la scène du crime, tout le monde était sur les nerfs.

      Toomey trouva facilement l’endroit. C’était la maison charmante de style espagnol et d’un seul niveau devant laquelle une demi-douzaine de voitures de police étaient garées et dont l’accès était interdit par des quantités de rubans jaunes de la police. Il y avait aussi deux camions de la télévision. Il dépassa tous ces véhicules et se gara au milieu du pâté de maisons, où on ne les verrait pas.

      — Comment allons-nous procéder ? demanda-t-il aux autres. Nous ne pouvons pas accepter que les gens voient Hunt entrer dans cette maison. Si c’est Thurman ou Crutchfield qui ont fait ça, ils regarderont de près pour voir si elle se montre, et même si ce n’est pas eux qui l’ont fait, il ne faut pas que son visage apparaisse sur tous les journaux télévisés.

      Jessie attendit de voir si l’un d’eux allait proposer la solution la plus évidente. Quand personne ne le fit, elle prit la parole.

      — Allez derrière la maison, ordonna-t-elle. Il n’y avait pas de descente de garage. Cela signifie que la ruelle de derrière donne accès à un garage. Il sera fermé aux équipes de télévision et ils ne pourront pas garer leurs gros camions là-bas, de toute façon. Nous devrions pouvoir entrer sans que les caméras ne se rapprochent.

      Comme personne ne sembla avoir d’objection à formuler, Toomey redémarra la voiture et fit ce que Jessie avait recommandé. Par radio, il appela les autres marshals pour leur communiquer le plan et leur conseilla de rester dans la rue principale.

      Comme prévu, la ruelle étroite était bloquée par des voitures de patrouille à chaque bout. Ils se rangèrent et sortirent. Murph et Dolan montrèrent leurs badges au premier inspecteur qu’ils rencontrèrent, qui les laissa passer sans demander à Toomey ni à Jessie de prouver leur identité. Jessie en fut soulagée, car elle voulait éviter de révéler son identité à qui que ce soit, même à un policier.

      Ils passèrent par le portail de derrière et montèrent les marches de la véranda pour accéder à l’entrée, où un autre inspecteur leur demanda leur identité. Il semblait ne pas vouloir les laisser passer sans voir la carte de chacun d’entre eux, mais Dolan se pencha vers lui, lui chuchota quelque chose que Jessie ne put entendre et l’inspecteur hocha la tête et recula pour les laisser passer.

      Quand ils passèrent la porte, Jessie essaya d’oublier tous ses ennuis de la matinée et de se concentrer sur ce qui l’entourait. Elle était en train de travailler sur une affaire et la victime, qui qu’elle soit, méritait toute son attention.

      La porte de derrière donnait sur la cuisine, qui était contemporaine et bien équipée avec tous les appareils les plus récents. En fait, tout avait l’air si immaculé que Jessie soupçonna que la cuisine avait été entièrement rénovée dans les six derniers mois. D’une certaine façon, l’endroit lui rappelait les maisons McMansion flambant neuves de tous les couples de nouveaux riches du Comté d’Orange, où elle avait brièvement habité avant d’apprendre que son maintenant ex-mari, Kyle Voss, était un violent sociopathe.

      — Qui habite ici ? demanda-t-elle à personne en particulier.

      Un agent en uniforme assez jeune aux cheveux blond roux qui se tenait dans le coin l’entendit et approcha.

      — Je pensais que les inspecteurs avaient tous fini, dit-il.

      — Le FBI est venu apporter son aide, précisa Dolan en montrant son badge et en regardant le badge nominatif du jeune policier. Que pouvez-vous nous dire, agent Martin ?

      — Eh bien, monsieur, répondit Martin, cette maison est louée par deux femmes, Gabrielle Cantu et Claire Stanton. Stanton est la victime. Elle avait vingt-trois ans. Cantu et son copain l’ont trouvée tôt ce matin.

      — Où est Cantu, maintenant ? demanda Jessie.

      — Chez son copain, répondit l’agent Martin. Il habite de l’autre côté de la colline, près de Mulholland Drive. Elle n’a pas de famille en ville, donc, il a dit qu’il allait lui permettre de loger là jusqu’à ce qu’elle se sente mieux. Visiblement, elle aimerait ne jamais revenir ici.

      — Où le corps de Stanton a-t-il été trouvé ? demanda Dolan.

      — Dans la salle de bains, dit Martin. Je vais vous montrer.

      Quand il les emmena dans le hall, Jessie remarqua que les marshals Murph et Toomey gardaient leurs distances. Ils semblaient peu intéressés par les détails de l’affaire et préféraient examiner toutes les autres personnes (les agents, les gens qui analysaient la scène de crime) qui se trouvaient dans la maison. Même dans une maison pleine d’agents du maintien de l’ordre public, ces agents étaient tous considérés comme des menaces potentielles contre la personne protégée qui, dans cette affaire, était Jessie.

      Elle se demanda quel travail Gabrielle et Claire faisaient pour pouvoir se permettre de louer un endroit aussi chic alors qu’elles avaient moins de trente ans. Elle supposa qu’elles étaient peut-être deux associées dans des cabinets d’avocats chics.

      Cependant, l’expérience qu’elle avait acquise dans ce travail lui suggérait qu’elles étaient plus probablement des mannequins ou des filles de riches, ou alors des actrices. Or, aussi cliché que ce soit, vu qu’elles habitaient dans la vallée de San Fernando, elles étaient d’autant plus probablement actrices dans des films pour adultes.

      Le salon avait une télévision à grand écran avec des enceintes à son multicanal, des sofas en cuir et un bar. Quand ils quittèrent le hall pour entrer dans les chambres, Jessie remarqua qu’elles ne contenaient pas grand-chose d’artistique. Il y avait des bibelots et des outils technologiques, mais rien qui suggère que les résidents aient prévu d’habiter longtemps à cet endroit.

      Quand ils atteignirent la première chambre, l’agent Martin s’arrêta.

      — C’était la chambre de Claire Stanton, dit-il. La salle de bains mène à la chambre de l’autre fille, Gabrielle. C’est là que Gabrielle a trouvé Claire, qui était dans la baignoire.

      — Est-ce que l’équipe de police scientifique a fini là-dedans ? demanda Jessie. Peut-on entrer ?

      — Oui. Le corps a été emporté. Je peux demander au chef de la police СКАЧАТЬ